25 avril 2024
Il y a de fortes chances que les enfants de la région devront prendre un autobus différent pour la rentrée 2020. Le circuit qu’ils prendront et l’heure d’embarquement ne seront plus comme avant.
C’est le changement auquel le Centre de services scolaire de Charlevoix se prépare. Afin d’accomplir son « scénario idéal », la direction doit prendre les grands moyens pour que tous puissent revenir apprendre physiquement dans leur établissement scolaire.
Pour Martine Vallée, directrice générale du Centre de service scolaires de Charlevoix, c’est tout un casse-tête qui s’annonce pour réussir à transporter tous les élèves du réseau en un seul circuit. Dans son scénario rêvé, elle estime qu’aucun jeune n’aurait à arriver plus tard.
La logistique du transport par autobus doit être revue en raison des mesures sanitaires imposées par la rentrée 2020. Un maximum de 48 élèves est admis dans l’autobus. Pour certains circuits, près de 60 élèves pouvaient être pris en charge simultanément par un véhicule. C’est pourquoi la direction doit revoir complètement la façon dont elle assura le service en cohabitation avec la pandémie de COVID-19.
«Le transport scolaire est revu au complet. On va réorganiser nos circuits. Quand nous avions recommencé en juin, nous avions une limite de 12 élèves par transport. Là, la limite est à 48. Ça nous donne une belle marge de manœuvre. En date d’aujourd’hui, à trois semaines de la rentrée, on croit être capable de transporter tous les élèves en un seul circuit au primaire et un seul circuit au secondaire. Ça veut dire que les enfants n’auront probablement pas le même trajet à faire et la même heure d’embarquement à respecter cette année», indique Mme Vallée.
Avec son optimisme, la directrice générale indique qu’elle pourra éviter son autre scénario, celui-ci plus complexe. «D’optimiser notre transport, ça nous permet de ne pas avoir à faire deux circuits pour amener tous les enfants. Le fait qu’il y ait moins d’élèves qui peuvent prendre l’autobus en même temps fait que pour ramener tous les élèves du réseau, nous aurions besoin d’organiser plusieurs circuits. Cela veut dire des horaires d’arrivée et de départ différents. On pense être capable de le faire avec un seul circuit. On ne peut pas commencer à recevoir des élèves dans une classe une heure plus tard que l’autre moitié. On aime mieux gérer l’affluence d’élèves que deux horaires», estime-t-elle.
Des rencontres avec l’administration et le personnel enseignant sont prévues dans les prochains jours afin de planifier l’arrivée des élèves dans le réseau, qui se fera le 31 août.
