«On veut sortir de la ville!»: les chalets de Charlevoix sont des refuges de choix

Par Karine Dufour-Cauchon 6:00 AM - 5 août 2020
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Josée Gauthier, propriétaire du Domaine Frais Air de La Malbaie, secteur Cap-à-l’Aigle

« On veut sortir de la ville! » C’est le message qu’entend le plus souvent les locateurs de chalets et de résidences touristiques de la région de Charlevoix, alors qu’ils gèrent un nombre record de réservations cet été. 

Les chalets de Charlevoix sont de véritables «oasis » pour se réfugier des milieux urbains. Les visiteurs se ruent vers les grands espaces qu’offre Charlevoix, tel que témoigne d’abord Guylaine Côté, agente de location à l’agence Hébergement Charlevoix, qui gère la location de chalets et de résidences en tout genre sur l’ensemble du territoire.

«Nos chalets se louent un après l’autre. Présentement, on loue des condos qui ont été érigés pour le Massif. C’est tout ce qui nous reste parmi nos 230 maisons de location. Les Québécois ont très bien répondu à l’appel du gouvernement de visiter notre Québec. Ce qu’on entend le plus, c’est que les gens veulent sortir de la ville. On sent que les gens sont moins patients, mais on les comprend. Un peu plus, et ils se battraient pour avoir des chalets », soutient-elle à la blague.

Du côté du Domaine Frais Air de Cap-à-l’Aigle, on confirme que l’été 2020 est exceptionnel. Le court délai de préparation accordé par Québec lors du déconfinement de l’hébergement touristique a imposé de grands défis. «Même si nous avons eu cinq jours pour nous préparer, nous étions prêts. On y a travaillé jour et nuit. Je peux vous dire que le Québécois avait vraiment besoin de vacances ! », a raconté à son tour Josée Gauthier, propriétaire du domaine qui loue 15 bâtiments.

Elle souligne que les réservations se suivent sans trop attendre. Alors que ce samedi, elle ouvrait les réservations pour le mois d’août 2021, 25 personnes avaient déjà manifesté leur intérêt en quelques heures.

Finalement, leurs proches voisins Chalets Bellevue sont aussi convaincus que la COVID-19 a propulsé la location des chalets en région pour quitter les grands centres et prendre du bon temps.

«Les vacanciers qui arrivent sans réservation sont de moins en moins courants. Les gens prennent l’habitude de réserver, ils n’ont pas le choix. Ça téléphone beaucoup. Septembre et octobre se réservent beaucoup plus rapidement que d’habitude. Ils veulent vraiment sortir de la ville», affirme la direction.

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