Personne ne veut porter le masque, le Living Lab veut le rendre attrayant

Par Karine Dufour-Cauchon 11:28 AM - 3 août 2020
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Les artistes Catherine Villeneuve et Karine Deschêsnes peignent à l’acrylique des créations sur des couvres-visage afin de les rendre uniques. La journée de vente s’est déroulé le 30 juillet sur le site extérieur du Fairmont le Manoir Richelieu.

« Personne ne veut porter le masque. C’est contraignant, inconfortable».  Comment combattre ce sentiment populaire et rendre le port du masque «à la mode»? Les médecins du Living Lab ont la réponse.

Jeudi 30 juillet, sur le site du Fairmont le Manoir Richelieu, le projet du Living Lab s’est invité avec des artistes de la région pour y vendre des masques. L’objectif était de rendre le port du masque plus «à la mode», attrayant, pour les visiteurs et les citoyens.

Karine Latulippe, coordonnatrice du regroupement de médecins résidents en stage dans la région, acquiesce que le port du masque dérange dans la population. «On comprend que de porter un masque, c’est inconfortable. Personne n’aime porter le masque. Toutefois, il est important si l’on veut contenir la propagation du virus de la COVID-19 dans la population et protéger les personnes les plus vulnérables. Nous avons donc réfléchi à comment on peut le rendre attractif et lui donner une image positive. C’est pourquoi nous avons invité des artistes à venir peindre et contribuer à les rendre uniques», explique Mme Latulippe.

Avec les récents mouvements militant contre le port du masque, la professionnelle de la santé estime que de l’éducation sur les bienfaits du masque reste à faire. «Les gens doutent de l’efficacité du masque. C’est vrai que c’est un outil qui est imparfait. C’est toutefois prouvé que ça réduit le risque de propagation. Une fois propagé, le virus peut toucher une personne, qui elle, pourrait en décéder. Si ça nous concerne, que ce soit un de nos proches ou nous-même qui se retrouve à l’hôpital, nous serions fâchés que les autres n’aient pas porté leur masque. Les gens se posent la question à savoir si ça vaut la peine de vivre avec cette contrainte-là. La réponse, c’est oui. Ça fait une différence. De plus, il y a d’autres contraintes plus graves dans la vie», a-t-elle conclu.

Les fonds amassés étaient divisés entre la Fondation de l’hôpital de La Malbaie et les artistes présents sur place. On rapporte un peu d’achalandage lors de l’évènement, mais surtout des visiteurs de passage dans la région.

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