Connaissez-vous Odile Comeau?

Par Karine Dufour-Cauchon 11:00 AM - 30 juillet 2020
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Voici la nouvelle préfète de la MRC de Charlevoix-Est, Odile Comeau.

En adoptant Charlevoix comme terre d’accueil il y a sept ans, Odile Comeau ne se doutait pas qu’en 2020, elle en deviendrait la porte-parole, aux côtés des élus municipaux. Bien que son bagage d’agroéconomiste l’ait amenée à s’épanouir à l’international, la mairesse de Saint-Irénée se dit bien heureuse d’avoir choisi la région et de s’y être découvert des talents de politicienne. Qui est Odile Comeau, nouvelle préfète de la MRC de Charlevoix-Est?

Dans sa vie professionnelle, la Montréalaise d’origine a choisi la finance agricole. Sa formation en agroéconomie de l’Université Laval lui a fait visiter le Québec, mais aussi le Niger, l’Uruguay et le Rwanda. Dans les années 1980, elle et son conjoint visaient déjà Charlevoix dans leurs plans pour « avoir un pied à terre » une fois leurs escapades terminées. En 2013, alors qu’elle s’installe dans la municipalité de Saint-Irénée, elle a bien l’intention de laisser sa trace.

Dès son arrivée, la nouvelle citoyenne de Charlevoix veut concrétiser son désir de s’impliquer et d’être connue de ses pairs. Mme Comeau se lance dans le siège vacant du conseil municipal de Saint-Irénée. Pendant quatre ans, elle sera présente de façon assidue à chaque séance de travail et y apprendra les mécaniques de la gestion d’un village.

En 2017, une fois apprivoisée la chose publique, elle tente l’échelon supérieur. Le support populaire semble jouer en sa faveur et un « besoin de changement » se fait sentir. Lors des élections municipales de 2017, elle remporte le suffrage et devient la première femme mairesse de Saint-Irénée.

En 2020, Odile Comeau s’est lancé un nouveau défi : celui de combler la préfecture de la MRC de Charlevoix-Est. « La politique municipale a toujours été un apprentissage et une source de motivation qui n’étaient pas prévus sur mon parcours, ce l’est encore. Je n’avais pas d’ambition, mais je voulais m’impliquer. Je suis très heureuse d’avoir osé. On est heureux d’avoir fait le choix de Charlevoix », dit-elle.

Éviter la pression

Territoire aux nombreux défis, Charlevoix-Est est toutefois en meilleure position que jamais, estime la nouvelle présidente du conseil des maires et mairesses. Des difficultés sont à prévoir au chapitre des finances publiques en raison de l’après-COVID, prévient l’élue.

Sans citer son prédécesseur Sylvain Tremblay, elle insiste que les arguments entourant les projets de développement doivent être bien travaillés, pour éviter de faire des pressions auprès des « partenaires naturels ». « Il n’y a jamais eu autant de projets sur la planche à dessin et d’effervescence pour Charlevoix-Est. Je suis optimiste que l’avenir du territoire sera heureux. Nos projets d’hôpital et de la nouvelle école à La Malbaie seront des arguments convaincants pour attirer des professionnels dans notre région. Si on a un bon projet, tout le monde voudra s’associer au succès. On devrait davantage travailler sur les arguments plutôt que d’exercer des pressions! »

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