Nicolas Knap tentera la Grande traversée à la nage

Par Lisianne Tremblay 1:21 PM - 27 juillet 2020
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Le nageur Nicolas Knap souhaite traverser le fleuve entre St-Joseph-de-la-Rive et L’Isle-aux-Coudres.

Un nouveau défi sera surmonté le 15 août alors que l’athlète Nicolas Knap effectuera la traversée de Saint-Joseph-de-la-Rive à L’Isle-aux-Coudres à la nage.

Pour réaliser cet exploit qui n’a pas encore été relevé, le nageur a demandé la collaboration de  l’équipe de La Grande Traversée.

« Ses membres œuvrent au milieu du fleuve depuis plus de 30 ans et l’équipe de sécurité est remplie de personnes clés. Leur discipline ressemble beaucoup à la mienne. J’ai pensé qu’ensemble nous pourrions élaborer un beau projet, partager nos expériences en plus de véhiculer de belles valeurs et faire d’un rêve une réalité, peu importe le résultat final. Tous ont l’expérience du fleuve, j’ai l’expérience de la nage en eau libre, l’équipe ne peut qu’être en symbiose totale ! », a commenté Nicolas Knap, qui a été professeur de natation durant trois ans à Baie-Saint-Paul.

Après avoir repris l’entraînement, il lui fallait un défi pour garder une forme de motivation et donner du sens à sa pratique favorite. L’ex-nageur international de l’équipe de France, Nicolas Knap s’élancera de la plage de Saint-Joseph-de-la-Rive pour rejoindre L’Isle-aux-Coudres même si les conditions ne sont pas optimales puisqu’il n’a pas pu nager durant les premières semaines de la pandémie. Il souhaite réussir cet exploit en l’honneur de Jacques Amyot, qui  a tenté une expérience similaire dans les années 1960.

Anie Harvey, directrice de la Grande Traversée, est heureuse de cette collaboration qui se réalisera en complicité avec la Société des traversiers du Québec, Embarcations 4 saisons (UMA17) et le Service de communications et de trafic maritime.

D’autre part,  Nicolas Knap dénonce une problématique importante, celle de l’accès aux lacs au Québec. « Trop de municipalités construisent au bord des lacs et empêchent les sportifs amateurs ou les sportifs de haut niveau d’y accéder, a constaté l’athlète. Les lacs appartiennent à tout le monde, c’est une richesse que l’on doit préserver et ce ne sont pas les nageurs qui nuisent à l’écosystème. Les responsables en profitent pour monétiser un bien collectif. »

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