Les parcs nationaux achalandés, mais en contrôle
Photo : Hautes-Gorges de la Rivière-Malbaie – SEPAQ - Steve Deschênes
En 2020, les parcs nationaux de Charlevoix se classent parmi les plus prisés des amateurs de plein air selon la SÉPAQ. Bien qu’ils soient pris d’assaut par des visiteurs venant des quatre coins de la province, les parcs nationaux gardent le contrôle.
L’achalandage aux parcs des Grands-Jardins et des Hautes-Gorges de la Rivière-Malbaie est important, car « l’appétit de plein air» des Québécois est à son paroxysme en cet été particulier.
Depuis le début de la période estivale, les parcs nationaux de la SÉPAQ dans Charlevoix connaissent une popularité qui se distingue des autres années. Le besoin de s’évader qu’a créé la pandémie est bien sûr l’un des responsables du phénomène. Malgré ces bains de foule plus importants qu’à l’habitude, les gestionnaires des parcs soutiennent garder le contrôle sur les rassemblements. Le respect des mesures sanitaires est facilité par les grands espaces verts.
« On sent qu’il y a un grand appétit pour les parcs cet été, a d’abord soutenu Simon Boivin, responsable des relations avec les médias de la SÉPAQ. On le sent dans l’achalandage quotidien, mais aussi dans nos réservations, que ce soit nos chalets, nos activités, nos terrains de camping. Des chiffres plus précis arriveront en début septembre. Pour l’instant, on peut toutefois dire que nous sommes à 11% d’avance sur nos réservations de camping et de chalets pour la période de juin à octobre. Depuis quelques semaines, nous avons un achalandage comparable à ce que nous avons lors des couleurs de l’automne ou dans les vacances de la construction. En cas de débordement de la capacité maximale, les directeurs de parc ont le droit de fermer l’accès au parc lorsque la capacité maximale est atteinte», a-t-il rapporté.
Jusqu’à présent, les gestionnaires ont dû utiliser cette mesure spéciale à une occasion en début juin, où l’achalandage était trop important aux Hautes-Gorges de la Rivière-Malbaie. M. Boivin estime que le nouveau système de réservation en ligne aide à gérer l’afflux de personnes. En période de crise sanitaire, c’est l’option la plus utile pour éviter des concentrations de personnes dans certains secteurs plus populaires des parcs.
«On a instauré l’obligation d’acheter un droit d’accès en ligne dans le cadre de la COVID pour limiter les interactions à l’entrée sur le territoire. Les transactions se font le plus possible sans contact. Ça devient une façon de gérer l’accès des gens sur le site. Quand le parc se rapproche de sa capacité maximale d’accueil, on freine la vente en ligne de droit d’accès. L’accès au parc n’est pas fermé complètement, car les gens qui se présentent avec leur carte annuelle vont quand même pouvoir rentrer. C’est toutefois arrivé à quelques reprises qu’il y ait eu un frein de vente en ligne d’accès, car on s’approchait de la capacité», explique le relationniste.
La capacité maximale n’est pas déterminée par un chiffre fixe. Elle est décidée en fonction de la concentration de randonneurs dans certains sentiers plus populaires. «Il est possible qu’un nombre de personnes vienne mettre une pression plus importante sur un secteur en particulier. Par contre, on constate bien que la plupart du temps, la distance n’est pas un problème», témoigne M. Boivin ensuite.
Finalement, les chiffres du réseau provincial de parcs naturels du Québec classent Charlevoix et la Gaspésie parmi les plus populaires pour l’été 2020. « Ce sont des destinations très prisées cette année. De notre côté, on sent que Charlevoix a un pouvoir d’attraction très fort. On sent que le charme de Charlevoix opère», conclut-il.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.