Bon départ sur la rivière du Gouffre pour la pêche au saumon

Par Lisianne Tremblay 10:00 AM - 8 juillet 2020
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Un pêcheur sur la rivière du Gouffre. Photo archives

L’Association de conservation de la Vallée du Gouffre a connu un très bon départ pour son premier mois d’activité, surpassant ses chiffres de l’an dernier.

En date du 26 juin, un total de 383 jours/pêche ont été enregistrés contre 344 pour la même période l’an dernier. Les forfaits saisonniers ont trouvé davantage preneurs avec un total de 110 cette année. En 2019,  68 avaient été vendus.

«Les deux premières semaines ont été très bonnes, a précisé le président
de l’association, Benoît Bouchard, qui accueille les pêcheurs depuis le 1er juin. Par la suite, l’achalandage a été plus stable. Nous  avons reçu beaucoup de demandes d’information de gens de Montréal et de Laval.»

L’association dispose d’un système d’analyse et d’observation de la montaison. Celui-ci appartient au ministère des Forêts, de a Faune et des Parcs et est pourvu d’une caméra latérale et d’une caméra frontale en plus de la cage disposée dans la rivière du Gouffre.

« En une journée, nous avons enregistré 110 activités, mais il y avait plusieurs espèces,
a ajouté M. Bouchard. Les données sur les montaisons sont demandées par les pêcheurs, mais nous ne pouvons les donner puisque c’est le ministère qui s’en occupe. Notre travail est d’aménager les sentiers et les fosses afin de faciliter la tâche à notre clientèle.»

COVID-19 oblige, toutes les transactions se font par carte débit ou de crédit. Les pêcheurs peuvent payer leurs droits d’accès grâce à leur téléphone intelligent, et ce, avant leur arrivée.

Les gens ont désormais accès à une station hydrique, une nouveauté. « Les pêcheurs ont accès à différentes données, dont le débit et la température de l’eau, a soutenu le président. Ce sont des données importantes pour eux, qui surveillent entre autres la marée, la lune et l’arrivée
des monarques. Cela peut leur permettre de déterminer à quel endroit ils iront pêcher. Par exemple, les 17 et 18 juin on savait qu’il y avait une montaison, alors on a connu une hausse. Nous avons connu un plus grand achalandage lors de la Saint-Jean et de la fête du Canada, le 1er juillet.»

L’association souhaite pour sa part attirer davantage de jeunes. Le prix journalier est de 10 $ ou de 50 $ pour le permis saisonnier des pêcheurs en herbe âgés de 16 ans et moins. Les
jeunes pêcheurs ont accès à une fosse école.

Au total, 61 fosses sont accessibles aux abords de la rivière du Gouffre.

Les plongeurs s’occupent de l’entretien de la barrières de comptage de saumons.

Une barrière aux petits soins

Passionnés de plongée sous-marine, Lyne Blais et André Harvey ont troqué les mers du sud pour la rivière du Gouffre où ils sont mandatés pour effectuer l’entretien de la barrière de comptage des saumons. « Il y a souvent des débris de feuilles et de branches qui s’accumulent sur la barrière, ce qui crée des obstacles, explique M. Harvey. Il faut aussi éviter qu’il y ait une pression sur la barrière.»

Les saumons et les autres espèces doivent passer dans un cube de béton pour traverser la barrière. Deux caméras y sont installées, ce qui permet de les voir circuler. « Nous devons enlever le limon sur les caméras régulièrement sinon les images ne seraient pas claires, ajoute M. Harvey. Nous nettoyons de plus l’extérieur du cube, qui est en plexiglass. »

Les plongeurs se rendent à la barrière de saumons deux fois par semaine depuis l’an dernier. Si le vent est fort, ils peuvent y aller plus souvent. « C’est préférable que nous soyons deux puisque nous sommes dans une rivière et qu’il peut y avoir un danger. C’est aussi une question de sécurité », conclut André Harvey

Il est possible de voir les images des caméras sur la page Facebook de l’Association de conservation de la Vallée du Gouffre.

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