Pas de procès en juillet pour Éloi Dauphin, accusé d’agression sexuelle sur mineur

Par Karine Dufour-Cauchon 10:09 AM - 6 juillet 2020
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Le procès sur deux jours du présumé agresseur sexuel Éloi Dauphin, 85 ans de Baie-Saint-Paul, n’aura pas lieu le 6 et le 7 juillet, contrairement à ce qu’avaient prévu la défense et la Couronne au palais de justice de La Malbaie en février. 

Deux jours d’audience et d’argumentaire devaient avoir lieu cette semaine. L’avocat le représentant soutient devoir se retirer en raison d’un conflit d’intérêts. De plus, l’accusé n’a pas été en mesure de se déplacer sur les lieux en raison de conflits d’accessibilité à un transport ce matin, 6 juillet.

Un nouvel avocat devra prendre en main le dossier, qui dure devant les tribunaux depuis juillet 2018. Le dossier reviendra au palais de justice de La Malbaie le 22 juillet.  Le juge René de La Sablonnière soutient s’être rendu à la Malbaie expressément pour la tenue de ce procès sur deux jours, car il est « délicat d’évaluer la crédibilité de la preuve par visioconférence », avait-il alors soutenu. Il retournera à Québec dès demain pour continuer de procéder à distance.

Rappelons que le Baie-Saint-Paulois est accusé d’agression sexuelle sur un adolescent âgé de moins de 16 ans. En avril 2019, la défense avait demandé une seconde enquête sur l’aptitude de l’accusé à subir un procès. Comme le premier examen psychiatrique, cette fois-ci ordonné par la Cour, le passé d’orphelin de Duplessis d’Éloi Dauphin ne l’empêcherait pas de subir un procès. Les faits reprochés auraient été commis entre 2010 et 2012. Éloi Dauphin aurait fait des attouchements sexuels et agressé un jeune garçon alors âgé de 11 ans.

Soulignons en terminant qu’au Canada, un individu doit être apte à comprendre les motifs pour lesquels il comparaît devant la justice, et doit être en capacité psychologique de subir une enquête judiciaire.

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