Crimes sexuels: 33 mois pour Stephan Castonguay, coupable de six chefs d’accusation

Par Karine Dufour-Cauchon 11:26 AM - 17 juin 2020
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Le palais de justice de La Malbaie.

Stéphan Castonguay a reconnu sa culpabilité dans des dossiers relatifs à des crimes sexuels sur mineurs.

Le dossier de Stéphan Castonguay est revenu virtuellement au Palais de justice de La Malbaie le 15 juin. L’homme de 51 ans des Éboulements a plaidé coupable à six chefs d’accusation qui pesaient contre lui.

Les avocats ont soumis une suggestion commune. Le juge René de La Sablonière l’a acceptée et a accordé 33 mois de détention pour l’ensemble des chefs reconnus. Étant détenu depuis le 27 novembre 2019, Stéphan Castonguay doit purger une peine restante de 22 mois et 26 jours.

Lors de son arrestation, il faisait face à 14 chefs d’accusation sur trois victimes, des garçons d’âge mineur, dont agression sexuelle, leurre et possession de pornographie juvénile. Des changements ont été apportés sur les dates et la teneur des crimes. Ceux-ci n’auraient pas été commis à partir de 2015, mais bien à partir de novembre 2016. Sur ces motifs d’infractions criminelles, Stéphan Castonguay a reconnu sa culpabilité pour six d’entre eux.

Il plaide coupable d’avoir, entre le mois de novembre 2016 et le mois de janvier 2017, commis des infractions de contacts sexuels sur un enfant de moins de 16 ans. Durant la même période infractionnelle, il a incité à des contacts sexuels sur la même personne mineure.

Stephan Castonguay a aussi déclaré avoir communiqué avec une personne mineure, entre octobre et novembre 2016, dans le but de faciliter la perpétration d’une infraction. Ensuite, entre le 13 janvier 2017 et le 7 novembre de la même année, il a rendu accessible du matériel explicite à une personne de moins de 16 ans.

En septembre 2019, il a été en possession de pornographie juvénile. Pour la période du 1er aout 2019 au 7 novembre 2019, à Baie-Saint-Paul, il reconnait avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite, cette fois-ci, à une personne de moins de 18 ans.

Six chefs d’accusation ont été retirés. Il s’agit des chefs de communication avec une victime du dossier dans le but de faciliter la perpétration d’une infraction, production de pornographie juvénile, agression sexuelle sur une personne âgée de moins de 16 ans, attouchements sexuels sur un adolescent, incitation à des contacts sexuels et communication en vue d’obtenir des services sexuels, moyennant rétribution.  Deux des chefs supplémentaires sont, pour leur part, en retrait conditionnel des procédures.

Une journée de cette peine de 22 mois et 26 jours concerne un bris de promesse. Après sa première arrestation à l’automne 2019, il aurait contacté une personne d’âge mineur par le biais de l’application Snapchat, malgré sa promesse de ne pas entrer en contact avec lui. Il a aussi reconnu sa culpabilité dans ce dossier.

Lors de sa libération,  il devra respecter une ordonnance de probation. Stephan Castonguay ne pourra pas se trouver près d’un parc public, garderie ou tout autre lieu où susceptible d’accueillir des enfants de moins de 16 ans. Il sera inscrit à perpétuité dans le registre des délinquants sexuels.

Son conjoint et co-accusé dans l’affaire, Frédéric Vézina, avait plaidé coupable en avril.

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