Les motels seront avantagés, selon le propriétaire d’Aux portes du soleil

Par Emelie Bernier 3:45 PM - 28 mai 2020
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Pascal Simard et Josée Bussières, propriétaires du Motel Aux portes du soleil

 

Pascal Simard est copropriétaire du Motel Aux portes du soleil. Fermé jusqu’au 11 mai dernier, l’entreprise a repris ses activités et dessert travailleurs et visiteurs. «Entre la fermeture et la réouverture, on a eu un petit interlude où on a été demandé par la Santé publique pour être de garde en cas d’éclosion s’il y avait un débordement à l’hôpital, mais ils n’ont pas eu besoin de nous », relate M. Simard.

Les annonces de la ministre Proulx ont fait du bien. «Le flot d’annulation s’est interrompu! C’est sûr et certain que depuis le début de la pandémie, on a reçu 300 annulations, beaucoup de touristes français, des Québécois aussi, mais pour juin, on était à zéro et ça repart tranquillement.. Et plutôt que de sauter de région en région, les gens veulent plutôt faire de plus longs séjours au même endroit », constate-t-il.

Les motels auront la cote, selon lui. « On offre un modèle intéressant, avec l’infrastructure pour se faire à manger, un frigo. Les gens peuvent arriver avec leur épicerie, ils ont leur porte indépendante.  On a recensé tous les restaurants qui font du take-out, une liste aussi pratique pour les travailleurs qui séjournent chez nous », illustre Pascal Simard.

S’il y a loin de la coupe aux lèvres, l’espoir est de mise.

«Le tourisme n’est pas repris, mais par contre, l’annonce d’hier fait bouger les choses. On sent une effervescence, malgré le fait que l’annonce était un peu mêlante. On ouvre les campings, mais on demande de ne pas faire de voyages non essentiels? Les messages sont paradoxaux. On aurait aimé qu’ils parlent un peu plus de notre industrie, l’hébergement classique. On avait l’impression qu’ils voulaient envoyer le monde dans le bois! On aurait aimé que l’invitation soit lancée de visiter les hébergements aussi. On comprend que c’est hyper complexe et on sent que la Santé publique ne souhaite pas encore de grands déplacements de masse », conclut-il.

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