Les camps de jour en préparation malgré l’incertitude

Par Lisianne Tremblay 7:36 AM - 21 mai 2020
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Les gestionnaires des camps de jour ne l’ont pas facile cette année. Même s’ils ont reçu le guide élaboré par l’Association des camps de jour du Québec et la Santé publique, ils n’ont toujours pas eu la confirmation qu’ils pourront opérer leur camp cet été.

Le Camp le Manoir a d’ailleurs invité les parents à démontrer leur intérêt par un sondage. « Si nous voudrions accueillir autant d’enfants que l’an passé, nous aurions besoin d’engager le double d’animateurs, a expliqué le directeur Thomas Lepage-Gouin. Il y a beaucoup de contraintes par rapport à l’espace et aux mesures ajoutées. Nous devons en plus réinventer les activités puisqu’il ne sera plus possible de jouer au soccer, à la tag, de faire des bricolages, ni de l’escalade. »

Les activités extérieures doivent être favorisées. « Pour les journées de pluie, nous devons prévoir des locaux intérieurs supplémentaires, a précisé M. Lepage-Gouin. Nous devons réfléchir à tout cela dans chaque municipalité avec qui nous prendrons des décisions. Une chose est certaine le camp de jour ne ressemblera plus à ce qu’il était auparavant. »

Le camp Le Manoir reçoit chaque été de nombreux enfants aux Éboulements. Il gère également les camps de jour de Saint-Urbain, de Notre-Dame-des-Monts, de L’Isle-aux-Coudres et de Saint-Hilarion.

Le guide complique les choses puisque les ratios ont diminué.  C’est maintenant un moniteur qui s’occupera de cinq enfants âgés de 5 à 6 ans et un autre se fera désigné un groupe de sept enfants de 7 à 8 ans. Le ratio est habituellement d’un pour huit pour les 5 à 6 ans et d’un pour 15 pour les 12 à 17 ans.

La Ville de Baie-Saint-Paul se prépare aussi malgré les incertitudes. « Pour les moniteurs, nous sommes chanceux puisque nous avons plusieurs personnes qui l’ont fait l’an passé et qui reviendront cette année, a souligné Jean Fortin, maire de Baie-Saint-Paul. Avec les mesures on s’attend toutefois à ce que cela coûte plus cher, mais ce n’est pas dans notre intention que les parents paient plus cher. Nous pourrons aussi accueillir moins d’enfants. »

À La Malbaie, l’équipe des loisirs procède actuellement à l’analyse des directives émises dans le guide afin d’évaluer notre capacité à mettre en place les règles exigées.

On se questionne aussi à la ville de Clermont. « Nous devons réorganiser notre camp et voir les locaux qui sont à notre disposition, a précisé le directeur des loisirs, Nicolas Savard. Nous sommes en discussion avec l’école Laure Gaudreault dans le but d’avoir le plus de locaux possibles. L’objectif premier est de tenir un camp de jour et nous faisons tout en notre pouvoir pour arriver à cette fin. »

« Cependant, je peux affirmer en date d’aujourd’hui que nous ne pourrons pas avoir un camp avec 160 enfants comme les années passées, a-t-il ajouté. Nous faisons tout en notre pouvoir pour respecter les normes COVID-19 tout en prenant le plus de jeunes possibles.  »

 

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