Pas la cohue dans les parcs des Hautes-Gorges et des Grands Jardins

Par Emelie Bernier 3:21 PM - 20 mai 2020
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Une randonneuse présente son droit d’accès numérique à une garde-parc patrouilleuse dans le parc national des Grands-Jardins aujourd’hui.

 

En cette journée de réouverture des parcs nationaux, la clientèle s’est faite timide, mais tout était en place pour l’accueillir selon les nouvelles normes en vigueur.

« Y’a du monde, mais ce n’est pas la cohue. Nos équipes sont fébriles. C’est agréable de redonner accès à la nature aux Québécois dans un contexte de proximité. Les gens le demandaient beaucoup. On le voyait, par nos réseaux sociaux, que c’était un besoin de se connecter à la nature, en respectant les consignes », indique le directeur des parcs des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et des Grands-Jardins, Daniel Groleau.

La sécurité des visiteurs, mais aussi des employés a été l’élément central des diverses interventions avant l’ouverture. « Tout a été mis en place pour responsabiliser le visiteur à respecter les consignes. Nos interventions ont été pensées pour éviter les rassemblements et diminuer les points de contact le plus possible entre les clients et les employés et entre les clients, avec de la signalisation entre autres. On demande aux visiteurs de prendre leur autorisation d’accès avant d’arriver au parc, c’est obligatoire. A nous de déployer une façon de donner l’information via nos différentes plateformes », dit-il.

Comme les centres de services sont fermés, les gardes-parcs patrouilleurs pourront interpeller les visiteurs afin de vérifier s’ils ont leur autorisation d’accès en leur possession.

La pêche à la journée sera offerte à partir du 5 juin, soit à peu près au même moment que par les années passées,  dans les deux parcs. Les réservations, qui ont débuté le vendredi 15 mai,  vont déjà bon train.

« On sent qu’il y a un engouement, un désir d’aller pratiquer cette activité qui peut se faire en respectant la distanciation. En ce qui a trait aux hébergements, on suit les consignes de la Santé publique et on attend comme tout le monde les différentes dates pour ouvrir nos chalets, nos prêts-à-camper, nos campings et nos bâtiments, tout en faisant tout ce qu’on peut pour être fin prêt quand le moment viendra», ajoute M. Groleau.

Il se dit ravi de pouvoir enfin accueillir les visiteurs. «Mon métier est de donner accès à la nature, je suis content de voir que ça bouge! », conclut-il.

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