Caroline Desbiens demande la mise en place de mesures pour les PME

Par Lisianne Tremblay 9:48 AM - 20 mai 2020
Temps de lecture :

Caroline Desbiens veut aider les PME qui ont subi des pertes de revenus en raison de la pandémie de coronavirus.

Le chef du Bloc Québécois Yves-François Blanchet et Caroline Desbiens,  députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, ont présenté les attentes du parti en vue de la prolongation des règles de suspension des travaux réguliers du parlement fédéral devant être adoptée le 25 mai.

Le gouvernement a voté en faveur de la mise en place de mesures non remboursables de soutien aux frais fixes des petites entreprises, mais le ministre des Finances n’a offert qu’un programme trop restrictif quant aux loyers des PME. « Les PME, notamment celles Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, ne peuvent pas remplacer un revenu perdu pour de bon par une dette comme le propose le
gouvernement, et l’on ne crée pas un programme qui se limite au loyer alors que la réalité des petites entreprises les disqualifie la plupart du temps », a précisé la députée Caroline Desbiens.

Yves-François Blanchet souligne « qu’avant même que des négociations aient lieu entre le Bloc Québécois et le gouvernement libéral, le parti exigera que deux engagements formels du gouvernement Trudeau soient respectés, soit l’aide non remboursable couvrant une partie des frais fixes des PME et des mesures incitatives à l’emploi associées aux déclinaisons de la PCU et de la PCU pour étudiants ». « Sans des
précisions sur le moment et la nature des mesures promises, sans le respect de sa propre parole, Justin Trudeau ne pourra pas compter sur nous «, a soutenu M. Blanchet, député de Beloeil-Chambly.

Le Bloc québécois soumet également plusieurs considérations qui devront faire l’objet de négociations avant que son appui ne soit accordé au gouvernement. Il demande entre autres que l’entente sur le nombre de députés qui peuvent siéger simultanément en Chambre soit respectée. Il est établi que les journées où la Chambre n’a pas siégé doivent être reprises et que les journées où elle a siégé en vertu des règles extraordinaires ne sont pas comptées à cet effet. Le Bloc Québécois veut savoir, avant le 25 mai, ce que sont les intentions du gouvernement à ce sujet. Le dépôt d’une mise à jour économique en juin et d’en connaître dès maintenant la date fait aussi partie de ses demandes.

Partager cet article