Territoire Charlevoix: À vous, les grands espaces

Par Emelie Bernier 7:25 AM - 14 mai 2020
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Le design graphique et l’image de marque de Territoire Charlevoix sont signés par Marie-Lise Leclerc.

 

Avec Territoire Charlevoix, l’entrepreneur Yannick Cimon- Mattar veut réveiller votre coureur des bois intérieur. Le concept de camping rustique en milieu sauvage qu’il proposera dès l’automne, COVID ou pas,  invite à une expérience d’immersion en nature.

Propriétaire d’une terre à bois dans Charlevoix depuis quelques années, Yannick Cimon Mattar s’y réfugiait dès que l’occasion se présentait.  L’envie de partager le plaisir qu’il ressent encore aujourd’hui à s’y retrouver l’a poussé à agrandir ce « territoire » et à mettre en place une infrastructure sans flaflas pour y accueillir les visiteurs.

« C’est avec le Festif! que j’ai réalisé que la région est idéale pour le plaisir! J’ai acheté ma terre et éventuellement, à force de jouer dans les bois moi-même, j’ai eu envie de faire vivre ça à d’autres. Et Charlevoix,  c’est la plus belle région au Québec», explique l’entrepreneur qui est aussi à la tête du site lepointdeventr.com, une billetterie libre-service qui supporte les diffuseurs dans la promotion de leurs événements.

Territoire Charlevoix se déploie sur une terre de 600 acres dans le secteur de Saint-Agnès de La Malbaie, tout près du Monastère de la Croix glorieuse, dans le rang Sainte-Philomène. Dans la première phase, l’offre d’hébergement comptera 5 refuges en forêt, 5 bâtiments de type « abri de cuisine » à flanc de montagne reliés à 3 sites de camping chacun et une douzaine de sites de camping répartis sur l’ensemble du terrain, aménagés « de manière agréable, mais en restant sauvages », explique Yannick Cimon Mattar.

Le design des refuges est prêt et l’appel d’offres pour leur construction sera lancé de façon imminente. « La COVID nous a retardé de quelques mois, mais on avait l’intention d’ouvrir à l’automne, pas avant. Je travaille à temps plein, donc j’y investis le temps que je peux », dit-il.

Le concept se distingue de l’offre déjà existante par son côté « très rustique ». « Il y aura un bloc sanitaire, mais pas d’eau courante sur les sites de camping. L’offre de glamping est déjà excellente dans Charlevoix, c’est difficile d’avoir un plus beau concept que Repère Boréal! Mais on veut aller chercher davantage le côté aventurier, réveiller l’homme et la femme des bois! Le but, c’est d’avoir peu de monde sur beaucoup beaucoup de terrain. Ça se veut très apaisant, relax, silencieux…», précise Yannick Cimon Mattar.

Il convient que la situation n’est pas idéale pour un lancement d’entreprise touristique. «Je n’ai pas de revenu donc je n’en ai pas perdu, rigole-t-il. Plus sérieusement, il croit tout de même que son projet tirera son épingle du jeu. « Je pense que les gens vont être heureux de se retrouver dans le bois. La peur du virus, ça va faire son temps. On est des êtres sociaux, on est là pour se côtoyer, partager, socialiser! »

Territoire Charlevoix fait l’objet d’une campagne de sociofinancement sur le site La Ruche.

 

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