Hommage aux gardiens de la normalité

Par Emelie Bernier 11:40 AM - 9 mai 2020
Temps de lecture :

L’artiste Pierre Bouchard a salué les travailleurs de la santé, Les Héros.

 

En cette époque qui nous bouleverse et dont on se rappellera longtemps, Le Charlevoisien a eu envie de faire la part belle à l’espoir et à la reconnaissance.

Nous avons invité des gens d’ici à rédiger un court texte. Pour saluer le travail de ceux de notre entourage qui, chaque jour sans faillir, permettent à la vie de continuer avec un semblant de normalité. Pour dire je t’aime et à bientôt à un proche. Pour faire un pied-de-nez à l’ambiance morose.

 

À Annick, Bleuenn et Christine !

Par Renée Claude Laroche, directrice du Centre de prévention du suicide de Charlevoix

Aujourd’hui, en cette semaine de la santé mentale,  je ne vous remercie pas d’aider les personnes suicidaires à trouver une alternative au suicide, ou bien d’être cette personne sécurisante auprès de ceux qui soutiennent un proche en détresse, ou encore, d’accompagner les endeuillés par suicide dans leur processus de guérison…  de former, sensibiliser, coacher. Non, ce travail admirable que vous faites au quotidien, n’est pas le but de ce remerciement.

Cette pandémie qui bouleverse notre société nous commande à tous de s’adapter constamment et ce, de manière rapide et exceptionnelle.  Au delà de vos formidables qualités de travailleuses, vous êtes aussi des femmes, des mères, des conjointes… qui vivez et ressentez également les contre coups de cette pandémie!

Depuis 7 semaines, je vois des femmes lutter contre la peur, l’incertitude sociale et financière. Vous gérer le travail de front avec la vie personnelle et familiale, en vous adaptant continuellement aux nouvelles réalités. Vous travaillez fort à maintenir un équilibre de vie et usez de votre créativité pour adopter de nouveaux moyens pour prendre soin de votre santé mentale. Depuis 6 semaines, je vois des femmes se surpasser quotidiennement pour maintenir cet équilibre fragile entre le bien être personnel, familiale, amoureux, financier… et ce, tout en continuant d’être engagée pour la mission du Centre de prévention du suicide et des personnes qui ont besoin de nos services. C’est ce dévouement total et parfait que je tiens à souligner aujourd’hui et vous avez toute mon admiration !

Vous êtes des guerrières !

Votre boss

Merci à NOUS Charlevoix!

Par Emilie Dufour, conseillère en développement social pour la MRC de Charlevoix et co-coordonnatrice du développement social intégré de Charlevoix (DSI).

On dit que la  force d’une région dépend de la qualité de ses réseaux de solidarité. On dit aussi que la résilience collective dépend de la capacité à prendre soin des liens d’interdépendance et à les mettre à profit lorsque c’est nécessaire. Je pense qu’à cet égard, Charlevoix a de quoi  être fière et j’ai envie de lui dire merci…de NOUS dire merci!

Merci aux différents réseaux de soutien (communautaires, santé et services sociaux, scolaires, municipaux, agroalimentaires, culturels, etc.), qui se sont organisé pour prendre soin du NOUS.

Merci aux travailleuses et travailleurs qui sont au front dans les services de premières lignes, tels que les hôpitaux, les résidences pour aînés, les épiceries et les ressources d’aide. J’espère que cette crise aura permis de mieux comprendre la véritable valeur de votre travail et de reconnaître collectivement l’importance d’améliorer vos conditions.

Merci aux enseignantes et enseignants qui maintiennent le lien avec  nos jeunes, soutenant leurs apprentissages et leur persévérance.

Merci aux artisan.ne.s du communautaire qui font preuve de créativité pour briser l’isolement et prendre soin de ceux et celles pour qui « ça va moins bien ».

Merci aussi aux proches-aidants et aux voisin.e.s qui veillent les un.e.s sur les autres.

Merci aux gens qui travaillent,  jour après jour, à combattre les inégalités sociales, en rappelant la nécessité de développer des politiques qui offrent un filet de protection adéquat pour toutes et tous.

Enfin, merci à NOUS d’apprendre de cette expérience et d’opérer les changements qui nous rendront plus résilient.e.s et mieux outillé.e.s  face aux défis que posent cette crise, qu’elle soit sanitaire ou climatique.

 

Tenir mémoire

Serge Gauthier. Président de la Société d’histoire de Charlevoix

Je pense aux personnes âgées. Ils sont fortement éprouvés par cette maladie. Au premier rang des victimes. Souvent délaissées, abandonnées, saluées de la main, au loin, derrière des fenêtres fermées. Trop souvent seuls. Ces hommes et ces femmes d’ici sont pourtant notre mémoire. Ils ont tant donné. Je pense à mon père qui a 92 ans et qui tient bon. Et tous les autres qui résistent. Dans la dureté de la solitude. Il ne faut perdre aucun d’eux. Nous faisons tous et toutes partie de l’histoire et particulièrement de ce moment de notre histoire. Et nous aurons toujours besoin de ces personnes âgées que nous oublions parfois et qui continueront pourtant de tenir mémoire pour nous. Dans le présent. Pour l’avenir.

 

Les belles récoltes de Charlevoix proposent aussi plusieurs produits dont des céréales, du foin de luzerne, du foin de trèfle, du lin, du millet et de l’orge.Photo`Courtoisie

Coup de chapeau aux agriculteurs

Par Richard Bouchard, producteur laitier

Coup de chapeau et mon grand respect à tous mes collègues producteurs laitiers qui, comme leurs collègues agriculteurs, continuent de prendre grand soin de leurs animaux et à la préparation de leur prochaine culture.

C’est avec une résilience acquise depuis de nombreuses générations que chacun d’entre nous continuons à se lever à tous les matins pour produire des aliments sains, de très grande qualité, dans nos collectivités.

Une énorme reconnaissance et gratitude à nos nombreux fournisseurs, à nos vétérinaires, inséminateurs qui nous permettent de continuer à opérer nos entreprises tout en respectant les mesures de biosécurité instaurées.  Les mêmes sentiments pour nos transformateurs et détaillants qui ont réussi à s’ajuster malgré les bouleversements des habitudes d’achat des consommateurs.

Prenons conscience de l’importance de chaque maillon de la filière alimentaire, tous beaucoup plus proche qu’on le pense.

 

La tendresse b.o…

Par Rémy Couture, directeur de l’Auberge des Balcons

Qu’est qui vous manque le plus en cette période de confinement ? Juste un mot. Activités, sport, bars, partys, spectacles, musées, cinéma, restaurants. Nommez-le.

C’est différent d’une personne à l’autre et d’une condition à l’autre. Vivre en famille avec un ou des enfants, en couple ou avec des colocs ou entre résidents d’un foyer, ça change la donne. Et depuis combien de temps?

Et… il y a ceux/celles qui vivent seules. C’est le cas de 1,2 millions de personnes au Québec. C’est 17 % des 15 ans et plus.

Mea culpa, c’est mon cas. Célibataire solitaire, ce qui me manque le plus et que j’ai bien hâte de retrouver ? Le contact humain… J’ai hâte de te serrer la main l’inconnu(e), et toi que je connais depuis si longtemps. Toi l’ami(e)s de tous les jours avec qui je partage mes valeurs, mes projets, ma vie. L’échange joyeux du bout des doigts, le donnant donnant et tout ce que ça procure comme feeling, comme bien être.  Un plaisir sans nom.

Que dire des gros câlins et des colleux qui s’éternisent comme l’expression des belles histoires qu’on a vécues ensemble.  J’aime ta tête sur mon épaule qui recueil tes larmes de douleur ou de victoire, de malheurs et de grandes joies. J’aime te taper sur l’épaule pour te féliciter, t’encourager, t’agacer, te réconforter ou simplement te témoigner ma tendresse habituelle.

Mais en ce moment, la tendresse est « back order »… distanciation oblige. Heureusement ça achève. Ça va aller 😉

 

L’été viendra

Par Marc Giasson, conseiller en communication au Casino de Charlevoix

On la voyait bien loin, il y a à peine trois mois. Il faut dire que la Chine, ce n’est pas la porte d’à côté. Mais elle a traversé rapidement les frontières, cette COVID-19, jusqu’à venir bouleverser notre quotidien.

Résultat : tout le Québec a été mis sur pause avec l’arrivée du printemps. En attendant de nous revoir et de nous côtoyer de plus près qu’en vidéo, regardons quand même autour de nous. Prenons le temps de reconnaître et de remercier les personnes qui prennent soin de notre mieux-être et de celui de nos proches, que ce soit dans les hôpitaux, dans les résidences d’aînés ou ailleurs. Les gens qui travaillent dans les pharmacies, dans les épiceries et dépanneurs, ainsi que dans d’autres commerces, entreprises et établissements qui continuent à répondre à nos besoins essentiels, malgré la menace qui rôde. Il y a aussi nos élus, nos organismes communautaires et bien sûr leurs bénévoles, porteurs de précieuses valeurs humaines. À vous toutes et tous, merci!

Lorsque les activités régulières dans notre communauté se remettront graduellement à reprendre, ce sera plus que jamais le moment de nous serrer les coudes. En achetant local, en aidant son voisin ou d’autres qui s’en remettront plus difficilement. Rappelons-nous que l’arc-en-ciel s’accompagne du soleil. Le printemps est tardif, mais l’été viendra bien un jour!

 

Le vrai visage de la santé publique

Par Alain Goulet, directeur général de l’Agence pour Vivre chez soi

La COVID-19, puisqu’il faut bien l’appeler par son nom et… son numéro, est arrivée comme une chape de plomb dans notre univers quotidien. Isolement, confinement et le facteur d’éloignement sont venus nous rappeler une certaine fragilité dans notre existence. L’insoutenable fragilité de l’être. De cette vulnérabilité soudaine, on a vu dans Charlevoix l’émergence des samaritaines et des samaritains.

Dès lors, le corps médical s’est vu interpellé davantage pour être mis à l’épreuve, tandis que tous les tentacules du système de santé se déployèrent, telle une pieuvre, dans cet océan d’incertitudes. Certains dans les hôpitaux, d’autres en résidences et une armée silencieuse dans les domiciles. Parfois avec la peur au ventre, ces femmes et ces hommes prodiguent leurs soins sans discrimination dans cet univers d’inquiétudes avec dévouement, bienveillance et compassion.

Oublions, pour un instant, ces acronymes toutes en majuscules : CIUSSS, CHSLD, EÉSAD, APVCS et tutti quanti. Tout comme cette maladie ravageuse a un acronyme viral, le remède, voire le réconfort, a un visage au-delà du masque.  Ce sont ces femmes et ces hommes de Charlevoix qu’il faut saluer bien bas en leur témoignant toute notre reconnaissance. Ils sont le réel arc-en-ciel qui vient colorer ces jours gris et obscurs.

Sans oublier la horde de personnes essentielles, de tous horizons, qui se dévouent pour aider les vulnérables. Et, qui se déploient chaque jour, chaque nuit, avec courage afin  de combattre les affres de la COVID-19. Cette pestilentielle et imprévisible maladie qui porte un nom et qui est, parlons franc, tout un numéro.

 

Le Roux de secours

Par Félicie Bourdon, 10 ans, fille de Gabrielle Leblanc, directrice générale de Maison Mère

Je vous explique mon titre : maman adore les jeux de mots, surtout ceux à propos des cheveux roux de Papa ! Je veux dire merci à mon père parce qu’il est notre « roux de secours » durant le confinement. C’est un papa très débrouillard, drôle, curieux et créatif. Mon frère et moi on est vraiment chanceux parce qu’avec lui nos journées depuis le début du confinement passent très vite. Il a construit un abri de neige dans la cour et on a dormi à l’intérieur, on a fait deux courts-métrages trop drôles qu’on écoute encore en rigolant. Il m’a appris comment fabriquer une tablette en bois pour mettre dans ma chambre. On fait souvent du dessin ensemble et aussi des parcours dans la rue pour faire du long bord et du rollerblade. Je veux le remercier parce qu’il a toujours de bonnes idées et qu’il est toujours motivé à nous aider dans nos projets. Sans lui, je suis certaine que notre confinement serait terriblement ennuyant.

Ma mère a raison, Papa c’est notre « Roux de secours » et je l’aime très fort.

 

 

Hommage aux travailleurs des villes

Par Claude Harvey 

Je voudrais rendre hommage à tous les employés municipaux, et en particulier ceux de la Ville de La Malbaie. Considérés comme travailleurs essentiels autant les cadres que les ouvriers, ils s’assurent jour après jour la continuité des services. L’eau potable, cruciale en ces jours de confinement, est un exemple de service essentiel de même que les services d’incendie. Ces personnes travaillent parfois de leur domicile ou directement dans les rues des villes et villages. Pour un grand nombre d’entre eux la vie continue et ils se dévouent un peu dans l’ombre pour préserver notre qualité de vie.

Merci aussi aux élus qui ont apportés des allègements dans les délais de paiement des taxes municipales.

 

Du personnel impliqué à saluer

Par Normand Tremblay, président, au nom du Conseil d’administration de la Fondation Carmel Roy

La Fondation Carmel Roy désire remercier le personnel qui œuvre actuellement en situation particulière de la pandémie et où chaque employé à sa manière, doit relever le défi considérable posé par le coronavirus (COVID-19).

Un immense Merci à tous les préposés aux bénéficiaires, aux infirmières et infirmières auxiliaires, aux professionnelles, au personnel d’entretien, de maintenance, aux services techniques, à l’alimentation et aux gestionnaires et adjointes.

Les efforts extraordinaires du personnel des CHSLD de Clermont, La Malbaie et St-Siméon, pendant cette situation difficile, illustrent la raison pour laquelle ils méritent notre confiance et notre reconnaissance.

Votre travail d’équipe, votre communication ouverte, votre professionnalisme, votre engagement personnel et votre attention aux besoins d’autrui sont des caractéristiques qui démontrent votre engagement  à collaborer au maintien des services et nous voulons aujourd’hui reconnaître ces qualités et vous dire notre appréciation et notre gratitude.

C’est la raison, aujourd’hui par cette lettre, de vous exprimer nos plus sincères remerciements pour tout ce que vous avez fait et pour tout ce que vous continuerez à faire pendant que vous luttez pour endiguer la propagation de ce virus.

Chacune de vos actions, dans votre domaine de spécialité, illustre non seulement que vous embrassez les idéaux et les valeurs des CHSLD, mais aussi que vous êtes capable de les mettre en pratique lors des circonstances les plus exigeantes.

Les mots nous manquent pour vous exprimer notre reconnaissance. Aux noms des résidents, des familles et des bénévoles, nous vous souhaitons bon courage et en comptant les uns sur les autres, vous pourrez continuer à braver cette tempête.

 

La vie comme un arc-en-ciel

Par Annie Vaillancourt, agente de développement culturel pour la MRC de Charlevoix

Alors que la Covid-19 nous a piégés, j’aime malgré tout ce que j’observe. J’aime ce que j’entends. J’aime ce que je ressens. En effet, en cette période plutôt surréaliste, les relations humaines semblent plus vivantes que jamais. Les témoignages d’amitié et d’amour à l’égard de nos familles et de nos amis sont plus sentis, l’entraide nous interpelle, nos pensées à l’égard d’autrui sont plus douces, le respect s’affiche et les réflexions sur l’environnement nous pressent. Confinement oblige, on imagine, on crée, on s’entraide et on communique. Je sais que l’on pleure aussi beaucoup car de grands drames se vivent et nous touchent profondément.

J’ai la chance de n’être privée que des membres de ma famille et de mes amis qui se portent bien et quine sont pas seuls. J’aimerais donc profiter de cette tribune pour encourager tous et celles pour qui la situation actuelle n’est pas aussi clémente. Sans vous connaître tous, je pense à vous. Et comme le disait Ramaiya , « la vie est comme un arc en ciel, il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs ».

À bientôt!

 

À la manière de nos ancêtres

Par l’équipe du Musée de Charlevoix

Depuis maintenant quelques semaines, nous sommes en confinement et nous avons découvert ou redécouvert plusieurs choses : nous sommes plus sensibles au sort de nos aînés. Nous priorisons l’achat local. Nous prenons des marches et nous contemplons le fleuve et la nature. Nous faisons des bricolages avec nos enfants avec de la colle faite à partir de farine et d’eau et en y collant des lentilles et des branches mortes; faute de billes en plastiques. Nous apprenons à nos enfants à faire du pain. Nous cuisinons ce qu’il y a dans le frigo et nous essayons de jeter le moins de nourriture possible. Nous réparons un jeans déchiré plutôt que d’aller s’en acheter un autre. Nous créons des jouets à nos enfants à partir de boîtes en carton (et ils s’amusent vraiment avec cette dite boîte!). Nous retrouvons l’amour du jardinage; faire pousser quelque chose de nos propres mains. Nous faisons…comme nos ancêtres! Pour leur part, leur confinement était dû aux routes qui n’étaient pas encore toutes formées et aux moyens de transports qui étaient assez sommaires. Nos ancêtres étaient confinés à leur manière et ont tout de même trouvé des façons de se nourrir, de se divertir et de bien vivre. Nous aussi, nous pourrons dire que nous avons réussi. Nous aussi, nous aurons fait partie de l’histoire, à notre façon. Seul ensemble, soyons solidaires. À bientôt!

 

A bientôt, Charlevoix

Par Patrice Lavoie,  directeur corporatif des affaires publiques de Loto-Québec.

 

Charlevoix me manque. La situation exceptionnelle que nous vivons m’empêche de visiter ma région natale de façon régulière. Vivant en plein centre-ville de Montréal, une zone chaude en ce qui a trait au nombre de cas de la COVID-19, je me dois de respecter les règles de confinement et d’éviter de visiter une autre région du Québec, si belle et charmante soit-elle. Je reste en contact avec ma famille et mes amis charlevoisiens à l’aide des médias sociaux, mais rien ne vaut un contact humain, une marche dans la nature, un repas en bonne compagnie dans le plus beau secteur au Québec : le nôtre. Je demande à tous de rester prudents. Protégeons notre santé et celle de nos proches. Restons positifs et profitons de ce moment pour réfléchir à ce qui compte vraiment dans notre vie. Pensons à l’importance des achats locaux, surtout pour soutenir les commerces régionaux qui devront rebondir après cette pause. J’ai une pensée aussi pour tous les Charlevoisiens qui continuent de travailler pour offrir les services essentiels à la population : vous êtes le cœur de la région qui continue de battre en ces temps étranges. Pour ma part, pour les prochaines semaines, je vais me contenter de la vue des gratte-ciels montréalais pour mes marches quotidiennes avec mon chien. Ce n’est qu’une question de temps avant que nous soyons tous réunis à nouveau, avec des règles sociales et des habitudes différentes certes, mais réunis quand même. J’ai hâte de vous revoir. À bientôt!

 

 

Partager cet article