Ouvrir la région, mais pas l’industrie touristique, avertit Tourisme Charlevoix

Par Emelie Bernier 4:07 PM - 5 mai 2020
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Les Charlevoisiens qui craignaient de voir débouler dans la région visiteurs et propriétaires de chalets le 18 mai lors de la réouverture des frontières régionales peuvent être rassurés.

Dans un courrier acheminé à ses membres, Tourisme Charlevoix a tenu à rappeler  « qu’à l’exception de certains commerces de détail, les entreprises touristiques ne font pas partie des trois types d’entreprises qui font l’objet d’une réouverture graduelle au cours du mois de mai tel qu’annoncé par le gouvernement du Québec le 28 avril».

Non seulement l’exploitation de tout type d’hébergement touristique est maintenue jusqu’à nouvel ordre, mais «des contrôles seront réalisés dans l’objectif de limiter les entrées et sorties dans certains territoires», peut-on lire sur le site du gouvernement du Québec . «Les seuls déplacements autorisés seront ceux jugés essentiels, soit pour des fins humanitaires, pour travailler ou exercer une profession dans un milieu de travail dont les activités n’ont pas été suspendues ou pour obtenir des soins ou services de santé nécessaires .

Pas tout de suite au chalet

Les propriétaires de chalet devront y songer deux fois avant de planifier leurs déplacements. Des policiers pourraient mettre un frein à leur élan, peut-on lire sur le site du gouvernement québécois.

«Afin de protéger des populations plus vulnérables, des contrôles seront réalisés dans l’objectif de limiter les entrées et sorties dans certains territoires. Les seuls déplacements autorisés seront ceux jugés essentiels, soit pour des fins humanitaires, pour travailler ou exercer une profession dans un milieu de travail dont les activités n’ont pas été suspendues ou pour obtenir des soins ou services de santé nécessaires », peut-on lire ici.

Même si les barrages sont levés, des policiers pourront être présents aux entrées et sorties des régions et territoires sensibles (dont les  municipalités régionales de comté de Charlevoix et de Charlevoix-Est, pour la région de la Capitale-Nationale). Les agents pourront pour «valider la pertinence des déplacements d’une personne », en exigeant la présentation de pièces justificatives, notamment une preuve de résidence, un permis de conduire ou un document fourni par un employeur. « Bien sûr, les policiers pourront toujours utiliser leur pouvoir discrétionnaire pour prendre une décision », ajoute-t-on.

 

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