Les régions doivent prendre leur place « avant que l’enveloppe soit vide »

Par Karine Dufour-Cauchon 5:16 PM - 24 avril 2020
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Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, a répondu aux questions des journalistes de la circonscription par vidéo-conférence.

 Alors qu’il est interdit de se rendre en région, la « visite virtuelle » était l’option pour tâter le pouls de la circonscription pour Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois.

Il y a écouté les avis des maires, mairesses, et Chambres de commerce de Beauport à Charlevoix concernant les récentes mesures prises par le fédéral en raison de la pandémie de COVID-19.

M.Blanchet a entre autres partagé que l’avenir des petites entreprises régionales est l’une de ses principales préoccupations pour la relance. Ce sujet a inquiété ses interlocuteurs. Il a soutenu que lui et ses députés seront présents pour veiller à ce que les régions aient leur place dans les investissements et mesures d’aide de la relance, eux dont la voix pourrait être étouffée par les propriétaires de grandes entreprises.

« On commence déjà à penser à long terme, a-t-il soutenu en point de presse virtuel. Les quelque 300 millions qui seront dépensés maintenant ne seront pas dépensés dans les cinq, six ou sept prochaines années.  Il faut être sur la ligne de départ le moment où nous allons devoir investir dans la relance. Avec les autorités municipales et les chambres de commerce, on s’entend qu’il faudra soutenir le développement des régions. Il y a de grandes industries avec de puissants lobbys qui sont déjà bien positionnés avec leur « part du lion ». Les plus petites entreprises, comme celle de Charlevoix, doivent s’unir et se coordonner pour faire leurs demandes. Il faudra se positionner rapidement, car quand l’enveloppe sera vide, elle sera vide. C’est plus difficile à un ensemble de petits acteurs à se coordonner, comparé à des géants qui eux, ont le numéro de téléphone du cabinet du premier ministre », a-t-il cité en exemple.

Il soutient que les intervenants qu’il a rencontrés « à distance » sont en majorité patients et compréhensifs des circonstances dans lesquelles les programmes d’aide aux citoyens et aux entreprises actuels ont été déployés par le gouvernement fédéral.

D’autre part, M. Blanchet assure avoir compris le message de l’industrie touristique qui aura besoin d’aide pour la prochaine année.

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