Employés héliportés, la seule solution dit la STQ

Par Shirley Kennedy 10:41 AM - 9 avril 2020
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En entrevue au journal Haute-Côte-Nord, le responsable des communications de la Société des traversiers du Québec (STQ), Alexandre Lavoie, maintient que dans le contexte actuel, il est impossible de modifier l’horaire afin d’accommoder les transporteurs et entreprises de biens essentiels.

« Ça va rester comme ça si on veut maintenir le service à long terme », tranche-t-il, précisant que le service de traversier Tadoussac-Baie-Ste-Catherine fonctionne avec un taux d’absentéisme estimé à 30%, toutes raisons confondues. « Mais ce chiffre-là, ça vaut ce que ça vaut. On pourrait être à 50 % d’absentéisme et faire face à moins d’enjeux. C’est selon les qualifications du personnel. Dans certaines entreprises de services essentiels, ils peuvent se dépanner selon différents postes, contrairement à nous. On ne peut pas prendre un matelot pour remplacer un premier officier. »

Pour l’instant, l’horaire de jour du traversier requiert toutes les ressources disponibles selon M. Lavoie. « Nous n’avons pas les effectifs pour mettre deux navires en service aux heures d’achalandage, en tenant compte des exigences au niveau du personnel breveté et du nombre de mécaniciens et de matelots. »

Le porte-parole de la STQ précise que les employés qui ne sont pas au travail le sont « pour des raisons très valables, que ce soit en confinement obligatoire ou volontaire et que ces derniers respectent les recommandations du gouvernement. »

Il rappelle que la pénurie de main-d’oeuvre qui frappe l’industrie maritime depuis des mois, voire des années, a des répercussions sur tous les services de traversiers de la STQ au Québec, qui fonctionnent à bas régime depuis la pandémie.  «Nous étions déjà très serrés au niveau de notre personnel avant la crise. »

Alexandre Lavoie a nié  l’information à l’effet que c’est un appareil de la Sûreté du Québec qui transporte les employés de Baie-Ste-Catherine matin et soir pour assurer le service de jour du traversier Tadoussac-Baie-Ste-Catherine. « Nous utilisons un appareil nolisé », a-t-il conclut.

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