25 avril 2024
Saint-Hilarion : la clinique désignée servira à d’autres cas que la COVID-19
Rien n’indique que la station de prélèvements au volant ne sera utilisée, puisque les prélèvements massifs des voyageurs sont terminés.
La vocation de clinique désignée du CIUSSS à Saint-Hilarion a changé depuis les premiers balbutiements de son annonce. Maintenant, tous ceux qui ont des symptômes grippaux, qu’on soupçonne le coronavirus ou non, doivent passer par Saint-Hilarion.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale avait annoncé hier, 2 avril, de la clinique désignée d’évaluation (CDÉ) à Saint-Hilarion. On ne l’appelle donc plus « centre de dépistage ».
C’est désormais l’ensemble des personnes qui croient avoir une grippe, un rhume, une gastro-entérite qui doivent être redirigés à la clinique temporaire. Bien sûr, ceux qui sont référés pour être dépistés pour le coronavirus ont toujours le mot d’ordre de se présenter sur rendez-vous sur les lieux pour procéder à un prélèvement.
Comme cela fait plus de deux semaines que les voyageurs sont revenus de leur périple à l’étranger lors de la semaine de relâche, il n’est plus nécessaire de tester massivement. C’est ce qu’informe Matthieu Boivin, porte-parole du CIUSSS. Les installations de prélèvements “à l’auto” seront donc inutiles.
Pour tout type de consultation, on doit donc d’abord identifier si on a un des symptômes. Par exemple, si quelqu’un a une cheville foulée, l’individu doit appeler son groupe de médecine familiale ou se présenter à l’hôpital si elle ne présente pas de symptômes grippaux en plus de son mal de pied.
Si, en plus d’avoir une cheville foulée, elle présente des symptômes de nez qui coule, de la fièvre et autres signes de grippe, la personne sera redirigée vers la clinique désignée. On doit toutefois avoir reçu un rendez-vous via la centrale téléphonique 418-644-4545.
Il y a donc maintenant deux corridors distincts à retenir pour ceux qui désirent recevoir une consultation médicale.
Une “ouverture officielle” aura lieu cet après-midi. Le docteur Jacques Bouchard tiendra un point de presse à la clinique pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette nouvelle directive demandée par la santé publique.
