Hébergements touristiques essentiels : « c’est une erreur » selon Couturier

Par Karine Dufour-Cauchon 12:23 PM - 27 mars 2020
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Michel Couturier, maire de La Malbaie a annoncé qu’une date sera bientôt déterminée pour présenter le nouveau projet du Havre au public en février 2020.

Le maire de La Malbaie, Michel Couturier, est en désaccord avec la décision du gouvernement d’attribuer le statut d’entreprise essentielle aux résidences d’hébergement touristique.

En entretien avec le journal, l’élu ne cache pas qu’il considère cette décision comme une « erreur » de la part du gouvernement Legault.

« Dans la crise que l’on vit, le gouvernement a créé une liste de ce qui est essentiel en près de 24h. Il s’est glissé certaines choses entre deux chaises, certaines erreurs. Ça, ça en est une à mon avis. Si une résidence touristique est essentielle, elle l’est pour qui ? », a-t-il questionné.

Il en appelle au bon sens des entrepreneurs concernés dans un souci de sécurité de la population locale. « J’en appelle au bon jugement des gens, propriétaires de ces résidences-là. Ce sont des commerces qui doivent être fermés. Je pense que les grandes entreprises, comme Hébergement Charlevoix, suivent en majorité les recommandations du premier ministre. Cependant, si des propriétaires ne le font pas, ils mettent à risques leurs locataires. Restez chez vous, arrêtez de louer. On veut que les gens de Charlevoix soient dans Charlevoix et les gens de Québec à Québec.  Si tout le monde commence à se mélanger, ça ne fonctionnera pas », a-t-il déclaré.

Alerte aux débordements 

Le maire de La Malbaie partage qu’il a des craintes concernant la « clientèle » visée par ces hébergements mis à la disposition du gouvernement en cas de débordements des hôpitaux.

« Il ne faudrait pas se retrouver avec les débordements des villes ici, sinon on va perdre le contrôle, commente-t-il  à cet effet. Si c’est pour les gens de Charlevoix, il n’y a pas de problème. Mais ne nous mener pas les débordements de toutes les régions de la province », avertit l’élu.

Finalement, il espère que le même sort est réservé à la future clinique de Saint-Hilarion, qu’elle soit désigné aux gens de la région.

 

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