COVID-19: dénoncer ou ne pas dénoncer?

Par Emelie Bernier 6:00 PM - 27 mars 2020
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Devant l’interdiction de réunion proclamée par le gouvernement québécois et les mesures coercitives sévères envisagées envers ceux qui refuseraient de se conformer à l’obligation de confinement, des appels du public sont de plus en plus souvent placés à la Sûreté du Québec (SQ).

« Peu importe le sujet de l’appel, on recueille tous les éléments relatifs à ce que la personne nous amène et dépendamment de la situation, c’est soit dirigé vers la ligne « COVID-19 » 1-877 ou vers les policiers, si ça nécessite une intervention par exemple. Bien des questions qu’on reçoit pourraient cependant être répondues en visitant le site du gouvernement quebec.ca », explique Ann Mathieu, de la direction des communications à la SQ.

Plusieurs personnes souhaitent dénoncer des situations qu’elles jugent inadéquates, comme des regroupements et des manquements au chapitre du confinement. «À ce moment-ci, oui,  on reçoit des appels relativement à des regroupements par exemple, mais notre mandat est de faire de la sensibilisation et ça se déroule bien. S’ils sont préoccupés, les gens peuvent contacter les services policiers, mais on demande de ne pas engorger la ligne 911 et plutôt utiliser le 310-4141 ou le *4141. En ce qui a trait au 911, il faut privilégier les appels urgents », précise Mme Mathieu.

Elle invite les gens à faire preuve de civisme et de ne pas s’improviser justicier.  « Nous invitons les citoyens à contacter les services policiers s’ils ont une préoccupation particulière relativement à un évènement », conclut-elle.

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