Pas de libération avant 12 ans pour le meurtrier de Marie-Lisa Desbiens

Par Karine Dufour-Cauchon 1:52 PM - 21 février 2020
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Marie- Lisa Desbiens.

Pierre Gagné Boily, de Clermont, devra purger une peine à vie pour le meurtre non-prémédité de son ex-conjointe, Marie-Lisa Desbiens.

Il avait été reconnu coupable de ce crime le 28 janvier. La Couronne et la défense avaient alors proposé de façon commune de le condamner à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant un délai de 12 ans.

Cette suggestion a été retenue par le juge Raymond W. Pronovost de la Cour supérieure. L’individu devra être détenu 12 ans avant de pouvoir demander une libération conditionnelle. Le juge a toutefois soutenu qu’il a hésité longuement avant de prendre cette décision. Il s’agirait d’une peine « trop clémente » pour un crime « odieux » de la sorte, surtout lorsqu’il s’agit d’un acte de violence conjugale. Il a toutefois fondé sa décision sur la jurisprudence des décisions rendues dans des cas similaires.

Puisqu’il est détenu depuis les événements de 2017, sa peine revient à huit ans de détention à partir d’aujourd’hui.

Son verdict sur la sentence de Gagné-Boily est tombé au Palais de justice de Québec le 21 février.  Une quinzaine de personnes de la famille de Marie-Lisa Desbiensse se sont déplacées pour entendre la grande conclusion de l’affaire.

Trois ans plus tard

En 2017, l’homme de 36 ans a, dans un élan de colère, poignardé à mort la femme qui venait de lui annoncer qu’elle voulait se séparer. Marie-Lisa Desbiens, âgée de 30 ans et originaire de La Malbaie, était en couple avec Pierre Gagné-Boily depuis 13 ans. Les deux étaient fiancés. Ils résidaient à Lévis depuis quelques années dans un appartement, le même où le 25 août 2017, les événements se sont produits.

L’histoire avait alors suscité l’émoi et l’incompréhension chez la communauté charlevoisienne qui, sur les réseaux sociaux, avait partagé des centaines de réactions et de messages de soutien aux proches.

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