Club Med: quelle place pour le train de Charlevoix?

Par Karine Dufour-Cauchon 3:55 PM - 18 février 2020
Temps de lecture :

Nancy Belley, directrice du Train de Charlevoix.

« Le Club Med ne veut pas du Train de Charlevoix ». C’est du moins l’interprétation que plusieurs ont fait des propos du président du Club Med, Henri Giscard d’Estaing, à la suite d’une récente sortie médiatique.

Nancy Belley, directrice générale de Réseau Charlevoix, promoteur de l’attraction ferrovière, a entendu cette rumeur, relayée par l’opinion publique. Ces soupçons ont voyagé vite chez les internautes après que M. Giscard d’Estaing ait affirmé à Radio-Canada qu’il n’avait pas « l’intention d’utiliser le train touristique de Charlevoix pour transporter les clients entre Québec et Petite-Rivière-Saint-François », ajoutant que « le transport des clients se fera en navette, comme ailleurs dans le monde. »

Mme Belley a tenu à donner l’heure juste sur les intentions de son regroupement. Elle informe qu’initialement, le Train de Charlevoix n’avait pas l’intention de devenir le transporteur officiel de la clientèle du géant mondial du voyage. « Ce n’est pas une vision que nous avons, au conseil d’administration, d’utiliser le train pour amener la clientèle vers le futur Club Med. Lorsque je lis dans les médias et les réseaux sociaux que le Club Med ne veut pas du train, ça ne marche pas », initie-t-elle.

Le Train de Charlevoix aura toutefois sa place comme produit d’appel pour faire le pont une fois les visiteurs installés dans le futur hôtel d’envergure, à Petite-RivièreSaint-François. «Nous n’avons jamais pensé positionner le train entre l’aéroport et l’autobus, ça n’aurait pas de sens. Par contre, le Train de Charlevoix sera un partenaire de développement avec le Club Med », continue la directrice.

Québec sera un important pôle d’attractivité, dont le train tentera de tirer profit. « Celui qui arrivera du Brésil, et qui voudra découvrir la province, il est fort probable qu’il veuille aller du côté de la capitale, Québec. Le train sera là pour déplacer la clientèle sur le territoire de Charlevoix vers Québec comme à La Malbaie. Ça, ça n’a pas changé » conclut la gestionnaire.

Partager cet article