Émilie Foster demeure « grande défenderesse » de l’éducation dans Charlevoix

Par Karine Dufour-Cauchon 2:40 PM - 6 février 2020
Temps de lecture :

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Jean-François Roberge et Émilie Foster, députée, lors d’un scrum avec les médias en septembre 2019.

Malgré les nombreuses critiques portées auprès des projets de son gouvernement, la députée Émilie Foster affirme qu’elle demeure l’alliée numéro 1 des acteurs du domaine de l’éducation dans Charlevoix.

Le projet de loi 40, qui sera bientôt adopté par son gouvernement, a monté aux barricades le syndicat de l’enseignement de Charlevoix et la tablée des commissaires de la Commission scolaire de Charlevoix. La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré a tenu à répondre à certaines craintes qu’ils partagent par rapport à l’avenir de la gouvernance des écoles d’ici.

Les syndicats craignent d’abord l’arrivée d’un ordre professionnel camouflé avec cette nouvelle vision du système de gestion des établissements scolaires. On craint une perte d’autonomie avec des formations obligatoires, qui ne correspondent pas aux besoins réels des enseignants.

Émilie Foster affirme que son collègue et ministre de l’Éducation Jean-François Roberge « a déjà eu l’occasion de statuer qu’un ordre professionnel des enseignants est écarté ». Ensuite, elle souligne que l’autonomie des enseignants est un élément fondamental du PL40. L’obligation de se former est essentiel toujours selon l’élue, “comme on le demanderait à des médecins et des ingénieurs”.

« Je ne comprends pas que l’on affirme que l’on porte atteinte à l’autonomie des enseignants, alors que pour la première fois de l’histoire de la Loi sur l’instruction publique, on reconnaît l’autonomie des enseignants, nous l’avons ajouté à la loi. C’est un avancement incroyable pour eux », affirme-t-elle en entretien avec le journal.

« On tient notre promesse. On a toujours été transparent sur l’autonomie des enseignants et sur la transformation de la gouvernance scolaire. Je ne crois pas que c’est antidémocratique. Quant au recours au bâillon, nous en avons vécu plusieurs avec l’ancien gouvernement libéral alors que nous étions dans l’opposition », raconte l’élue ensuite.

Afin de réaliser ces changements d’envergure avant la rentrée scolaire 2020, le gouvernement doit adopter la loi ce mois-ci.

Partager cet article