La Commission Scolaire de Charlevoix ne sera pas entendue sur son abolition

Par Karine Dufour-Cauchon 8:28 PM - 12 novembre 2019
Temps de lecture :

Le conseil des commissaires n’ira pas faire valoir son point en commission parlementaire.

La commission scolaire de Charlevoix ne sera pas entendue en commission parlementaire sur sa abolition. Elle tenait fermement à se faire entendre lors de la consultation sur le projet de loi 40, qui prévoit transformer les commissions scolaires.

La réponse du bureau d’Émilie Foster constitue une grande déception pour le conseil, puisque celui-ci désirait donner sa conception du projet de loi, comme en 2016. Les consultations sur le projet de loi se faisaient cette semaine, à l’Assemblée Nationale.

« C’est une grande déception, a déclaré le président de la commission scolaire Pierre Girard, qui en était probablement au dépôt de son dernier rapport dans cette fonction. Nous avons accueillie Mme Foster en pré-campagne, même si l’on savait que la Coalition Avenir Québec (CAQ) voulait nous abolir. On ne sera maintenant pas entendu ».

Selon M. Girard, Mme Foster justifie le refus car sa demande a été faite en retard. « On va vous dire que l’on a remis notre demande trop tard. Pourtant, ça fait longtemps que nous avons manifesté notre intérêt. La commission scolaire de Montréal, aussi entendue en commission parlementaire en 2016, a été acceptée bien après notre demande », relate-t-il ensuite.

Rappelons que le projet de loi 40 a été déposé à l’Assemblée Nationale le 1er octobre. Il vise l’abolition des commissions scolaires pour les transformer en conseils d’administration davantage localisés dans les milieux scolaires.

Partager cet article