Le Rallye de Charlevoix tentera un virage écoresponsable

Richard Berthiaume, Shana Warren. Samuel Tremblay, Joel Marcoux, lors de la conférence de presse de lancement du Rallye.
« C’est un projet complètement fou », a entamé le promoteur du Rallye de Charlevoix, Richard Berthiaume, à la sortie de la conférence de presse du 2 octobre.
Dans les deux à trois prochaines années, le Rallye de Charlevoix veut devenir le premier Rallye à devenir écoresponsable.
« C’est une idée qu’on a eue. Les gens de la Réserve de la biosphère de Charlevoix m’ont approché. Je leur ai parlé d’un rallye qui consommait de l’essence. Je leur ai demandé s’ils étaient prêts à travailler sur un projet complètement fou. Ça ne s’est jamais fait. Ils ont tout de suite démontré une ouverture », soutient-il ensuite.
Bien sûr, une transition écoresponsable d’un tel évènement implique un peu de recherche et de temps. Des mesures “vertes” verront tout de même le jour à l’édition 2019.
« La première des choses à faire, c’est une étude. On va regarder cette année qu’est-ce que l’on consomme. À titre d’exemple, tout le papier que l’on consomme est maintenant écoresponsable. Ça nous coûte plus cher, oui, mais ce n’est pas un problème. On commence cette année à bannir toutes les bouteilles d’eau. On ne peut pas tout faire en une année. C’est une question d’éducation et d’adaptation chez nos pilotes et notre organisation. On doit vérifier tout : la consommation d’essence, le type d’essence, etc. », explique M. Berthiaume, conscient de l’envergure du projet.
L’organisation du Rallye a des rencontres régulières avec l’équipe de la Réserve de la biosphère. On parle d’un projet qui peut nous prendre de deux à trois ans. Peut-être cela prendra-t-il la forme d’une compensation des GES avec la plantation d’arbres. On évalue nos options », soutient le promoteur en guise de conclusion.
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