Les représentants syndicaux des employés de l’Hôpital de La Malbaie ont débuté leur enquête concernant les pratiques de gestion du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale.
Le vice-président du syndicat de la FIQ pour le CIUSSS de la Capitale-Nationale, Pierre-Olivier Bradet, avait confirmé les intentions d’enquêter sur le sujet suite à la sortie médiatique d’un infirmier auxiliaire de l’Hôpital de La Malbaie Louis Desbiens, le 18 septembre.
« Nous devons valider les faits qui ont été avancés par M. Desbiens. L’enquête est entamée. On constate effectivement une hausse du nombre de rencontres disciplinaires convoquées par les gestionnaires et les ressources humaines », a commenté de vice-président, sans vouloir s’avancer sur les chiffres.
Louis Desbiens a publié son témoignage sur sa page Facebook le 17 septembre. Le lendemain, les représentants de la FIQ confirmaient la tenue de l’enquête.
M. Desbiens avançait entre autres que le climat de travail, devenu très disciplinaire, « est insoutenable depuis la fusion avec le CIUSSS ». L’homme, qui a fait l’objet d’une rencontre disciplinaire quant à l’utilisation de son téléphone, décrit une “loi du silence imposée par les gestionnaires en ressources humaines”.
« Si l’enquête révèle qu’il y a une « omerta » ou une « loi du silence », c’est inacceptable et inadmissible pour nos travailleurs de travailler dans de telles conditions. Nous avons cependant notre enquête à mener pour confirmer ou infirmer les faits avancés », soutient M. Bradet, qui ajoute qu’il ne commentera pas les dossiers individuels impliqués dans l’affaire.
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