La SQDC se cherche un local à La Malbaie

Par Karine Dufour-Cauchon 3:50 PM - 10 septembre 2019
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Les produits de la Société Québécoise du Cannabis (SQDC) pourraient être disponibles bientôt dans une succursale charlevoisienne.

La Société Québécoise du Cannabis (SQDC) est à la recherche d’un local dans le secteur de La Malbaie, pour une éventuelle succursale.

Selon nos informations, la SQDC serait activement à la recherche d’un local commercial dans la municipalité de La Malbaie. Des négociations auraient, entre autres, eu lieu avec le Centre commercial Charlevoix, comme le confirment plusieurs locataires du complexe.

Le gestionnaire du Centre commercial Charlevoix chez Sandalwood Management, Patrick Lamarre, confirme qu’aucun contrat n’est signé pour l’instant avec la société d’État. Il n’a pas voulu commenter davantage sur le dossier, « aussi longtemps qu’un bail de location n’est pas signé entre les deux parties impliquées ».

De leurs côtés, les relationnistes de la SQDC demeurent vagues sur leurs intentions de s’installer à La Malbaie. Fabrice Giguère, porte-parole média, rapporte que l’organisation ne peut confirmer ou infirmer l’information. « Quand nous nous installerons à La Malbaie, nous allons vous mettre au courant », ajoute-t-il.

Plants à domicile permis

Depuis la légalisation du cannabis dans la fédération canadienne, le Québec avait légiféré en défaveur de la culture à domicile à usage personnel, contrairement au reste des provinces.

En début septembre, la Cour supérieure du Québec a invalidé cette interdiction. Alors que la loi fédérale prévoyait une limite de quatre plants par domicile, le Québec ne permettait la possession d’aucune plante. La juge Manon Lavoie a rendu son verdict en faveur de la législation fédérale. Le Manitoba demeure maintenant la seule province interdisant la culture à domicile de plantes de cannabis.

Une limite de quatre plants de cannabis est donc permise dans les foyers québécois, ou du moins, jusqu’à nouvel ordre. La ministre de la Justice, Sonia Lebel, n’a pas commenté le dossier. « Nous prendrons le temps de l’analyser avant de commenter davantage », a soutenu son cabinet, dans un communiqué de presse.

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