Le Musée maritime de Charlevoix invite à découvrir la vie sur la goélette Saint-André, entre pitoune et dynamite

Par Emelie Bernier 2:40 PM - 22 août 2019
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Marie Anne Rainville, directrice du Musée, Natacha Savard, adjointe à la direction de la Caisse Desjardins du Fleuve et des montagnes, Ghislain Turcotte, concepteur, Claude Lafleur, président du conseil d’administration du Musée et Hubert Desgagnés, conseiller scientifique bénévole du Musée, sur le pont de la Saint-André, un bateau inscrit au Registre des biens patrimoniaux du Québec.

Soucieux de captiver une clientèle de plus en plus exigeante, le Musée maritime de Charlevoix propose ce qui est qualifié de « première expérience multimédia immersive de Charlevoix ». Celle-ci relate la vie sur une goélette, la Saint-André,  au milieu du siècle dernier, et immortalise la mémoire du cabotage des vaisseaux de bois sur le fleuve Saint-Laurent.

Entre pitoune et dynamite : la Saint-André, est présentée dans la cale de ce bateau qui en est en quelque sorte le principal personnage. La goélette narre d’ailleurs elle-même son histoire, à travers une voix de femme.

L’expérience, d’une durée de 10 minutes, vise à faire vivre de l’intérieur le quotidien des marins qui sillonnaient le Saint-Laurent. L’ennui de ceux restés au quai, les intempéries et le quotidien rythmé par le travail y sont abordés à travers le dernier voyage, imaginaire, de cinq marins pour qui la saison de cabotage se termine.

Le nom de l’expérience multimédia réfère quant à lui au chargement de la goélette qui transitait des billes de bois récoltées le long de le rive nord du fleuve avant de les décharger à Trois-Rivières et de faire le plein de dynamite à McMasterville, puis d’acheminer l’explosive cargaison aux mines de la Côte-Nord.

Le “conseiller scientifique” bénévole Hubert Desgagnés a veillé à ce que le contenu soit conforme à la réalité.

Le projet a nécessité un investissement de 125 000$ et sa réalisation a été confiée à la firme MATIÈRS.

Le Musée maritime de Charlevoix souhaite maintenant se pencher sur un nouveau projet d’envergure, un spectacle multimédia en plein air. La directrice Marie-Anne Rainville aimerait pouvoir le proposer aux visiteurs de l’institution dans 2 ans.

 

 

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