Début de saison difficile pour le train

Par Karine Dufour-Cauchon 3:55 PM - 30 juillet 2019
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Nancy Belley, directrice générale de Réseau Charlevoix, reste optimiste pour la continuité de la saison, dont les chiffres semblent remonter la pente.

Un début de saison lent, un train vandalisé, la chance n’a pas l’air du côté de Réseau Charlevoix en cette saison estivale 2019. Cependant, l’optimisme de la directrice générale Nancy Belley reste intact alors que ses chiffres remontent la pente et que ses projets d’avenir « vont de bon train ».

Réseau Charlevoix, train touristique longeant le fleuve Saint-Laurent, connaît un début de saison plus lent qu’à l’habitude. Nancy Belley, directrice générale, a partagé son diagnostic de la situation qui est loin d’être dramatique.

« Cette année, le début de saison est un peu à l’image de la région. C’est en baisse au niveau de l’embarquement individuel. Par contre, ce qui nous a sauvés ce sont les groupes et le corporatif. Par exemple, on a eu des groupes de 240 Américains du Fairmont Le Château Frontenac, ce qui a créé de l’achalandage. Mais pour l’achalandage régulier, le beau temps tardif n’a pas aidé », soutient d’abord Mme Belley.

« On est donc un petit peu en retard sur le plan de l’individuel (vente de billets par personne), mais rien de dramatique. Le train demeure très populaire.

On est cependant très dépendant de la température, c’est cyclique. Dès qu’il commence à faire beau, le téléphone commence à sonner »

Le Train de Charlevoix ne reverra pas ses objectifs à la baisse pour autant. « Malgré cela, on garde nos objectifs. On vise toujours les 65 000 embarquements. Nos trains réguliers ont déjà commencé à se « booker » pour la haute saison en septembre et en octobre », précise la directrice.

« Trop tôt » pour une murale

Alors que l’entreprise travaille à établir un festival d’art dans les prochaines années, des artistes anonymes ont « décoré » le train de graffitis. Ce dernier, stationné à Baie-Saint-Paul, a pu reprendre son apparence normale le vendredi 26 juillet. L’acte aurait été commis la fin de semaine du 20 juillet, alors que le Festif! battait son plein.

« L’année passée, nous avons eu le même problème. C’est un manque de respect flagrant. De rentrer sur une propriété, sans permission, de nuit, de vandaliser et utiliser notre image pour se faire de la pub, c’est désolant. Trouvez-vous une autre sorte de mur, mais pas mon train », soutient Mme Belley, qui assure qu’il y aura des mesures supplémentaires de sécurité qui seront prises l’an prochain.

Projet de festival

« On trouve que les artistes étaient un petit peu trop rapides sur le festival d’art et culture ! On travaille en ce moment sur ce projet d’évènement. On aura plus d’information à diffuser dans les prochains mois et on collabore avec la Ville de Baie-Saint-Paul. Le contrat est dans les mains de la compagnie LNDMRK, des jeunes qui ont cofondé le Festival des murales de Montréal. Les premières idées de concepts ont émergé la semaine dernière », conclut Nancy Belley qui « attend avec impatience » les résultats.

 

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