Un projet de trois millions $ pour Simard Suspensions

Par Lisianne Tremblay 3:45 PM - 18 juin 2019
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Simard Suspensions entreprend le virage industrie 4.0 pour augmenter sa productivité.

Simard Suspensions investira près de trois millions dans son usine à Baie-Saint-Paul afin d’effectuer un virage industrie 4.0, ce qui lui permettra d’automatiser certaines tâches en plus de gagner en efficacité.

« Notre nouveau progiciel de gestion intégrée nous permettra de communiquer l’information sous un seul et même canal, ce qui améliorera la productivité, a soutenu le directeur général de Simard Suspensions, David Tremblay. Par exemple, il permet d’échanger des informations entre les départements en temps réel. Nous travaillons déjà avec le projiciel, plus le carnet de commandes se remplit plus les solutions sont élaborées et complexes ».

L’entreprise, qui embauche 150 employés, souhaite simplifier ses opérations en plus d’obtenir une meilleure planification des besoins en matériaux et en main-d’oeuvre. L’automatisation de certaines tâches fera aussi partie du projet qui sera terminé d’ici mars 2020. L’acquisition d’un banc d’essai aura comme but d’améliorer le processus de développement des produits.

La MRC de Charlevoix a octroyé 100 000 $ dans le but d’appuyer Simard Suspensions dans ce projet par l’entremise du Fonds de la région de la Capitale-Nationale. « Nous sommes très heureux que la MRC nous appuie, a poursuivi M. Tremblay. C’est vraiment important de recevoir un coup de main de leur part. Cela démontre que les gens apprécient le travail que nous faisons. »

Recrutement difficile

Quant à la pénurie de main-d’œuvre, l’entreprise de Baie-Saint-Paul poursuit ses démarches de recrutement pour attirer des candidats. « Toutes les initiatives méritent d’être mises de l’avant pour combler les postes, a souligné le directeur général. Notre équipe a participé à quatre ou cinq salons à Montréal, nous organisons des portes-ouvertes et nous sommes aussi présents sur les réseaux sociaux. Nous espérons avoir plus de monde, mais ce n’est pas facile. »

« C’est surtout sur le quart de travail de soir que nous manquons d’employés. Nous en avons une dizaine alors que nous pourrions avoir une équipe de 50 employés. Cela nous permettrait que nos camions soient stationnés moins longtemps et nous risquerions moins d’en échapper à la compétition. Si nous n’avions plus de croissance, notre problème de pénurie de main-d’œuvre serait réglé, mais ce n’est pas ce que nous voulons », conclut David Tremblay.

 

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