25 avril 2024
Lise Ménard était heureuse de revenir à Maison Mère, alors que se tenaient les premières Portes ouvertes depuis le départ des Petites Franciscaines de Marie pour qui elle a travaillé durant 47 ans.
Mme Ménard était de l’un des groupes déambulant dans les méandres très familiers de l’édifice en ce dimanche 2 juin fort pluvieux. « J’ai commencé à 14 ans à travailler ici, à la cafétéria, à la buanderie, à différents endroits. J’ai adoré mes 47 ans, j’ai adoré les religieuses, très disciplinées, mais une discipline chaleureuse, familiale. C’est très intéressant de voir ce qui se passe aujourd’hui ici et toutes les idées qui s’en viennent. C’était des femmes très très entreprenantes et c’est inspirant, je pense, pour ceux qui sont ici. Et ça nous appartient ! », commentait Mme Ménard, entre la visite de la buanderie et celle du réfectoire.
Heureuse de voir autant de gens se promener entre les murs du vaste ensemble, Gabrielle Leblanc, directrice générale de Maison Mère, était l’une des guides attitrés à la journée portes ouvertes, «Pour les gens, ça fait partie de leur paysage, de leur culture, mais ils n’ont pas eu accès à la bâtisse, aux espaces. C’est intéressant en ce sens-là, leur curiosité est comblée ! Et ça leur fait voir, entendre, comprendre ce qu’on est en train de bâtir par rapport à la nouvelle vision», explique-t-elle.
La petite Susana Hazzouri, une élève de 4e année, a bien apprécié sa visite. “J’étais déjà venue ici avec la chorale et avec ma classe, mais je n’avais jamais vu les autres endroits comme les cuisines, la salle à manger et tout ça », commentait la petite, pendant que son frère et sa sœur se régalaient du pain et des croissants offerts tout près des ateliers de la Boulangerie A chacun son pain.
Jean-Christophe Lamontagne a fait visiter les espaces de production de la Boulangerie A chacun son pain à quelques groupes.
Les visiteurs ont notamment pu visiter l’entreprise de Patrick Fregni (avec son fils Lucas, sur la photo), Plaisirs du Chef, qui redonne vie au réfectoire et aux cuisines de l’ex-ensemble conventuel avec un projet d’envergure qui inclut des repas préparés, un service de traiteur et l’accueil de groupes.
L’Auberge des Balcons, le Mousse Café, l’espace de co-travail La Procure et TVCO étaient aussi sur le circuit des visiteurs, tout comme la chapelle, le reliquaire et les divers espaces d’hébergement.
L’Auberge des Balcons
Le studio et la salle de montage de TVCO.
26 organismes et travailleurs autonomes habitent Maison Mère. Gabrielle Leblanc apprécie particulièrement la rencontre entre les « habitants » des lieux et la communauté de Baie-Saint-Paul. « C’est une belle occasion de montrer comment chacun d’eux prend sa place ici, ce que ça a comme impact, ce qu’ils ont réussi à accomplir, la synergie entre les intervenants… », ajoute-t-elle, insistant sur l’aspect collectif de ce vaste projet. «En venant voir ce qui se passe ici, les gens vont avoir une meilleure connaissance de ce projet collectif qui leur appartient. En ayant une vision plus claire de ce qui se passe ici, je pense qu’ils sont un peu plus fiers de contribuer à soutenir le projet », conclut-elle.
Voici des photos supplémentaires faites pendant la visite
Voici le salon d’apparat
Le couloir des fondatrices
Le Club Bon Coeur
Le local du Cercle de Fermières de Baie-Saint-Paul
La grande salle
Un des locaux d’artiste, celui de Karine Locatelli
Le local d’Henriette Gagnon 
La Confrérie, un endroit que l’on peut louer pour organiser des rencontres professionnelles.
Une des chambres que où on peut loger dans La Confrérie
La lingerie
Plusieurs objets dont se servaient les religieuses ont été conservés, dont un soulier modifier pour simplifier la marche d’une religieuse ayant une jambe plus courte que l’autre.
La salle de l’exposition temporaire qui présente des pièces de dentelle des religieuses remises en valeur par deux artistes, Marie-Renée Otis et Renée Hudon.
