Pénurie de main-d’œuvre, connaît pas

Par Gilles Fiset 3:57 PM - 30 avril 2019
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Virginie Forgues, à l’extrême gauche, et Francis Simard, à l’extrême droite, entourant quelques-uns de leurs 41 employés.

À une époque où la grande majorité des entreprises vivent une pénurie de pénurie de main-d’œuvre, les Résidences l’Estuaire affichent un taux de rétention de 98 % de leurs employés. Leur secret, chouchouter cette denrée rare qu’est devenu le personnel de qualité.

Le complexe de soins intermédiaires sur la rue Alfred-Morin à Baie-Saint-Paul se prépare à ouvrir une nouvelle unité en déficience physique à l’automne pour accueillir une dizaine de bénéficiaires, un investissement de 1,5 million qui s’ajoute au 5,5 millions déjà dépensés.

Deux postes à temps plein seront créé et s’ajouteront à la quarantaine d’employés en place. Un cauchemar pour beaucoup de gestionnaires en cette période de pénurie de main-d’œuvre, mais pas pour ceux des Résidences de l’Estuaire. En 2018, l’établissement affichait un taux de rétention de ses employés de 98 %.

Pour se faire, le couple de copropriétaires Virginie Forgues et Francis Simard ne lésine pas sur le salaire « Nos employés gagnent un salaire vraiment au-dessus de la moyenne de ce qui se donne dans les 900 autres résidences intermédiaires au Québec », précise Mme Forgues.

De plus, on chouchoute littéralement ces perles rares. « On leur donne de bonnes conditions de travail. Ils passent leurs journées dans des lieux physiques bien éclairés et intéressants, on paie leurs uniformes, leur stationnement et leurs repas. Ils ont droit à deux semaines de vacances dès leur première année et ils ont des semaines de travail de quatre jours pour un temps complet et le même horaire pendant deux semaines », détaille le copropriétaire du complexe. « C’est certain qu’on n’a pas des CV à la tonne, mais nous, on n’a pas de pénurie de main-d’œuvre et peut compter sur un personnel de qualité », avance Francis Simard. « Ce sont eu qui sont là sept jours sur sept et qui s’occupent de notre clientèle et font notre réputation, donc on s’occupe d’eux. On leur fait aussi un bon suivi, tous les deux jours on rencontre tous nos employés », ajoute en terminant M. Simard.

 

 

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