Une nouvelle piste de vélo de montagne à la zec des Martres

Par Gilles Fiset 12:33 PM - 23 avril 2019
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L’accueil du la zec des Martres. Photo gracieuseté

Les administrateurs de la zec des Martres sont aux anges, le gouvernement provincial vient de leur accorder pas loin de 100 000 $ de subventions pour améliorer leurs infrastructures et procéder à la mise sur pied de nouveaux projets, comme une piste de vélo de montagne.

Le montant octroyé se divise comme suit : 35 000 $ pour une piste de vélo de montagne (vois plus bas), 40 000 $ pour l’entretien du réseau routier, 17 000 $ pour de l’aide à l’administration et un dernier 7 000 $ pour la protection de la faune.

Dès que l’état du terrain le permettra, les ouvriers commenceront à défricher le terrain pour la construction d’une piste de vélo de montagne et de « fatbike » en hiver, un sentier d’une quinzaine de kilomètres qui s’étendra du poste d’accueil au Mont Alouette, pour cette année. « Nous, on aimerait bien qu’elle se rende le plus loin possible, mais ça va dépendre de l’argent que l’on aura dans le futur », confie Harold Castonguay, président de la zec des Martres. La nouvelle piste devrait être ouverte avant la fin de la saison.

Le développement du vélo de montagne à la zec fait partie de la nouvelle stratégie de ses administrateurs pour diversifier la clientèle. « On doit s’attendre à une diminution de notre clientèle de chasseurs et de pêcheurs jusqu’à 5 % dans les prochaines années, alors il faut trouver des moyens pour amener des gens sur la zec », explique Harold Castonguay. Dans le même ordre d’idées, d’autres activités seront ajoutées dans un futur proche telles que la raquette ou la marche en montagne et même de l’hébergement en microcamps.

Encore des projets

Annoncé au printemps 2018, le poste d’accueil sera rénové pour accueillir la clientèle même durant la saison froide. « C’est un vieux bâtiment que l’on a actuellement. Il n’y a pas d’installation septique acceptable et dès que le mercure baisse au-dessous de zéro, l’eau gèle dans les tuyaux », commente M. Castonguay.

Les administrateurs de la zec planchent sur le projet depuis plus d’un an déjà et ils ont reçu quelques soumissions. « Les travaux sont évalués à 350 000 $. On devrait être capable d’en payer une partie, mais on va avoir besoin d’aide. Pour ça, on courre les subventions dans différents ministères pour avoir des subventions et on a monté un plan d’affaires avec la MRC », énonce Harold Castonguay.

 

 

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