Un mois sans chialer et des moyens pour y parvenir

Par Émélie Bernier 6:00 PM - 16 avril 2019
Temps de lecture :

 

Nous sommes d’éternels insatisfaits. L’été, nous nous plaignons de la chaleur. L’hiver, le froid nous irrite. Il y a toujours trop de ci ou pas assez de ça dans nos vies. Tout est prétexte à déception, à frustration, à insatisfaction. Et si le bonheur était une question d’attitude?

La chaleur, le froid, le ménage qui ne se fait pas, le boulot stressant, le patron exigeant, les enfants nonchalants, le chum ou la blonde qui entend, mais n’écoute pas, le voisin qui tond son gazon aux aurores ou pellette sa neige dans notre entrée, les vacances qui n’en finissent pas d’arriver et qui finissent sans qu’on les ai vues passer,  le temps qui file trop vite ou trop lentement, jamais au bon moment,  les cheveux gris, l’internet-calèche, l’ordi qui vieillit, la litière pleine, le frigo vide, l’agenda boulimique, les nuits anémiques… Les prétextes à chialage sont légion et ils ponctuent nos journées et même nos nuits (merci l’insomnie!)

On s’apitoie sur notre sort, miné par une multitude de conneries qu’on accuse de nous pourrir la vie. Entre vous et moi, si on arrêtait de se plaindre, elle serait pas au moins un tantinet plus belle, la vie?

C’est la thèse que défend notamment le psychologue italien Salvo Noè, qui a publié le bouquin Défense de se plaindre et même créé une affichette (en italien dans le texte) à accrocher dans vos milieux de vie et de travail.

Défense de se plaindre

Loi numéro 1 sur la protection de la santé et du bien-être

Les transgresseurs sont sujets à un syndrome de victimisation avec abaissement notable de la bonne humeur et de la capacité à résoudre les problèmes. (…)

Arrêtez de vous plaindre et agissez pour améliorer la vie.

On ne prêche pas ici la béatitude idiote ou l’optimisme à tout crin, mais un juste arrimage entre nos désirs et le champ des possibles. Entre le verre d’eau à moitié plein ou à moitié vide, il n’y a qu’une différence : l’interprétation de celui qui regarde le verre…

Aux défis sans fumée, sans alcool, sans sexe, avec moustache, sans réseaux sociaux, sans télé, avec pas de casque (celui-là n’existe pas!) s’ajoute maintenant le défi 21 jours sans râler. Fa-fa bébé, dites-vous?

Essayez, pour voir!

«Et oui ! Le challenge est difficile, c’est vrai, mais une chose est certaine c’est que l’essayer et le tenter c’est ouvrir la porte à plus de bonheur, plus d’appréciation pour les délices de la vie et la création d’un monde meilleur », peut-on lire sur le site du défi jarretederaler.com qui propose même un « kit » pour vous aider à franchir sans fléchir les 21 jours de ce marathon jovialiste. Pourquoi 21 jours? Les scientifiques estime que c’est la période qui ’une nouvelle habitude s’instaure de façon sinon parfaite, du moins durable.

Combien de fois par jour râle-t-on en moyenne ? Entre 15 à 30 fois par jour, nous dit-on sur le site. Une habitude difficile à casser, que cette «stratégie unique pour gérer nos frustrations». On tente le coup?

Partager cet article