Mentorat d’affaires: entrepreneurs d’expérience recherchés

Par Gilles Fiset 10:51 AM - 30 janvier 2019
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L’équipe de SAGE-Mentorat d’affaires: Lyne Lévesque, Directrice générale; Catherine Martel-Brousseau, conseillère; Jenny Lapointe, conseillère. Photo gracieuseté

Vous totalisez plus d’une dizaine d’années d’expérience à la tête de votre entreprise et la communication est une de vos forces, l’entreprise SAGE-Mentorat d’affaires aurait de quelques heures par mois de votre temps pour venir en aide à de jeunes entrepreneurs.

SAGE-Mentorat d’affaires a mis sur pieds des groupes de mentorat partout dans les régions de Portneuf et de la Capitale-Nationale et elle s’apprête à faire de même pour Charlevoix.

Un plus pour les entrepreneurs

Selon Jenny Lapointe, conseillère du service aux membres, le mentorat apporte beaucoup aux jeunes entrepreneurs. « C’est une expérience incontournable qui facilite grandement le cheminement de la personne en affaires lui permettant d’atteindre, voire de surpasser ses objectifs de réussite. Un entrepreneur mentoré double ses chances de réussite puisque 70 % des entreprises qui sont mentorées dépassent le cap des cinq ans. C’est un chiffre qui parle de lui-même quant aux retombées économiques du mentorat », affirme-t-elle dans son communiqué.

Pour développer une toute nouvelle cellule de mentorat dans la région, SAGE-Mentorat d’affaires recherche donc activement une dizaine d’entrepreneurs d’expérience pour venir s’ajouter aux trois qu’elle a déjà sur sa liste de bénévoles.

Mentor?

Mai qu’est-ce qu’être un mentor? Pour M. Lanoë, chef mentor de la région de la Côte-de-Beaupré, « c’est un entrepreneur d’expérience qui aide un plus jeune à réussir en lui apportant son vécu, son expérience. Mais il ne donne pas véritablement de conseils techniques sur l’entreprise elle-même. On ne vole pas la job des consultants ou des conseillers. Si quelqu’un a des problèmes de marketing ou de financement par exemple, il y a des professionnels pour ça ».

Le mentor fait réfléchir la personne nouvellement partie en affaires et ainsi la guide vers des sentiers qu’elle n’aurait pas pensé emprunter, vu son manque d’expérience, souvent en mettant « le doigt sur le bobo ». « Un jeune entrepreneur peut se faire dire que son problème en est un de ressources humaines et qu’il doit consulter de ce côté », donne comme exemple M. Lanoë.

Nulle besoin de mentionner donc qu’il faut avoir fait ses preuves dans le monde des affaires. « On recherche surtout des gens qui dirigent leur entreprise depuis une dizaine d’années ou qui seraient cadres supérieurs dans une entreprise », précise Mme Lapointe.

La taille de l’entreprise dirigée n’a aucune importance de même que le domaine d’affaires. « On peut jumeler quelqu’un qui est en aéronautique avec quelqu’un qui a un restaurant », assure jenny Lapointe en ajoutant que « le mentorat est axé sur la personne, pas sur l’entreprise ».

Une expérience enrichissante

Donner de son temps afin d’aider de jeunes entrepreneurs à réussir donnent de grandes satisfactions personnelles, comme en témoigne Jo Lanoë. « Ça fait douze ans que je fais du mentorat et j’en retire beaucoup de satisfaction. C’est tellement gratifiant d’aider un entrepreneur à passer au travers de ses difficultés. C’est un vrai salaire pour moi de me dire que j’ai établi une relation de confiance avec quelqu’un et que je vais lui transmettre mon savoir avant de me retrouver dans mon cercueil », témoigne-t-il en ajoutant que c’est aussi une façon enrichissante de contribuer au développement économique de sa région.

Pour poser votre candidature, visitez le site web de l’organisme à www.sagementorat.com. Une formation d’initiation à l’approche mentorale de quelques heures sera donnée aux futurs bénévoles

 

 

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