La course d’accélération de motoneiges saute une année

Par Gilles Fiset 4:00 PM - 16 janvier 2019
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ARCHIVES – Course d’accélération de motoneige présentée à l’aéroport de Saint-Iréné avait attiré près de 1500 spectateurs en 2018 et quelques 150 départs ont été présentés. Photo d’archives

Afin de donner plus d’ampleur à son événement, Sébastien Tremblay ne présentera pas la troisième édition de sa course d’accélération cet hiver question de trouver de nouveaux partenaires.

« On va passer notre tour cette année pour revenir plus fort l’an prochain. Tant qu’à présenter quelque chose de semblable à la deuxième édition, on a décidé d’attendre pour tenter d’aller chercher davantage de partenaires financiers et de présenter de quoi de meilleur », affirme-t-il.

C’est que selon lui, l’argent est le « nerf de la guerre » pour faire croître son événement. « Il faut attirer un plus grand nombre de compétiteurs et des pilotes d’un meilleur calibre et pour réussir ça, il faut proposer des bourses plus alléchantes ».

Un nouveau terrain

Dès ce printemps, « Sébastien Tremblay et son équipe vont partir à la recherche d’un terrain assez grand pour présenter la course d’accélération de motoneige, mais aussi d’autres événements du genre, tels que des courses d’accélération de VTT. « En faisant nos activités chez nous, on va éliminer les contraintes de temps et d’horaire, ce qui va nous simplifier énormément la tâche. On va aussi être certain que l’on peut tenir l’événement », énonce M. Tremblay. Ce dernier a expliqué qu’il a été très chanceux de pouvoir bénéficier du terrain du resto-bar Le Grenier dans le passé pour y tenir ses courses d’accélération de VTT à l’automne, mais que le commerce serait à vendre actuellement et qu’il n’est pas certain qu’un nouveau propriétaire accepte que des événements du genre y soient présentés.

Sébastien Tremblay affirme qu’il était en très bons termes avec la MRC de Charlevoix-Est pour l’accès à l’aéroport de Saint-Iréné où les deux autres courses se sont déroulées et qu’il aurait eu les autorisations nécessaires pour y tenir la troisième édition cette année, si cela avait été sa décision. « C’est vraiment un choix personnel de vouloir posséder notre propre terrain », termine-t-il.

 

 

 

 

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