Budget 2019 des Éboulements: les commerces paieront la note

Par Emelie Bernier 12:27 PM - 12 Décembre 2018
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Les quelques 85 entreprises, commerces et résidences de tourisme des Éboulements verront leur compte de taxes augmenter sensiblement en 2019. La municipalité est l’une des dernières de la MRC a instauré un taux variable qui impose davantage les adresses commerciales, « une question d’équité », selon le maire Pierre Tremblay.
«J’ai lancé une bombe », lance-t-il, conscient que la nouvelle taxation ne fera pas que des heureux.  «C’était pour équilibrer. Notre objectif est de ne pas mettre trop de pression sur les propriétaires de résidences. On sait que les entreprises peuvent déclarer ces montants sur leurs rapports d’impôt, ce qui réduit leur fardeau », explique-t-il.
Concrètement, pour un commerce d’une valeur de moins de 15 000$, comme un salon de coiffure intégré dans une maison, l’augmentation sera de 28, 50$ par an. Pour un commerce d’une valeur de 150 000, il faudra prévoir 250$ de plus annuellement. Une résidence de tourisme de 400 000$ devra défrayer 760$ supplémentaires.
Le taux d’impôt foncier commercial passe de 0,63$/100$ d’évaluation à 0,83$/100$ d’évaluation alors que le résidentiel  «En campagne électorale, j’avais dit que je voudrais garder les hausses autour du 2% par an maximum. On n’a pas eu d’augmentation l’an passé et cette année, le taux monte de 2 sous et demi, de 0,660$ à 0,635$/100$ d’évaluation $, ce qui représente une augmentation de 42$ pour une résidence desservie d’une valeur de 236 000$, la valeur moyenne aux Éboulements. Ça suit le taux d’inflation », indique le maire Tremblay.
Les Éboulements et Saint-Irénée mettront leurs efforts en commun, et 25 000$ chacun, pour l’embauche d’un agent de développement touristique. «La personne sera chargée de préparer une planification stratégique en partenariat avec les entreprises des deux municipalités. On a une belle collaboration entre les deux municipalités et on veut miser là-dessus », commente le maire.
La municipalité partagera aussi une ressource avec le Camp Le Manoir. «On avait tous les deux des besoins, eux à 3 jours semaine et nous à 2. La personne travaillera donc pour les deux entités », conclut Pierre Tremblay.

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