Le programme en soins infirmiers reviendra à l'automne 2019

Par Claude Boulet 10:08 AM - 26 septembre 2018
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Marie Aboumrad, nouvelle directrice générale du Centre d’études collégiales en Charlevoix (CECC), entrevoit un futur prospère pour le programme de technique de soins infirmiers dans la région, et ce, dès la rentrée 2019.

« J’ai été embauchée pour faire grandir le programme de soins infirmiers, et certainement pas pour le fermer. Si cela avait été le mandat, je ne l’aurais tout simplement pas accepté », déclare celle qui est en poste  depuis un peu moins de deux mois. En effet, la décision de ne pas lancer la formation cette année pour les étudiants de première année a été prise pas son prédécesseur Daniel Guay, après avoir reçu qu’un très faible nombre d’inscriptions. « Cette décision a dû être difficile à prendre », confie-t-elle.
 Elle se dit confiante que ses démarches porteront fruits. « Nous allons faire tout ce que nous pouvons pour attirer des étudiants. La qualité de nos enseignants et notre approche individualisée nous distinguent. Notre ratio étudiant/professeur est exceptionnel », affirme-telle. Aussi, Marie Aboumrad insiste sur le fait que les outils pédagogiques dont dispose l’institution d’enseignement, dont le mannequin interactif Apollo, contribuent à la qualité de l’enseignement.
Elle croit que le cursus académique forme l’étudiant afin qu’il ait les habilités pour bâtir de vraies relations humaines. « Le Québec a besoin de personnel infirmier compétent, énergique, positif et passionné par les soins, et c’est ce que je vois ici », poursuit-elle. Pour l’instant, les élèves de deuxièmes et de troisièmes années sont encore plus attendus sur le marché que l’habitude, car aucun infirmier ne graduera du CECC en 2021.
 La FIQ inquiète
 « C’est triste de voir ce qui se passe. Mais, malgré tout ce qui se passe dans le secteur de la santé, c’est la plus belle profession du monde », déclare Pierre-Olivier Bradet, premier vice-président de la FIQ – Syndicat des professionnelles de la Capitale Nationale, sur un ton optimiste. Le finissant du CECC rappelle qu’à son époque, les admissions étaient contingentées. « C’est décourageant pour le personnel. Cela signifie une année sans relève », ajoute-t-il. Le syndicaliste rappelle qu’entre 80 % et 85 % des finissants de l’institution charlevoisienne s’installent ici pour y travailler. L’ensemble de la communauté y perd donc.

https://www.youtube.com/watch?v=PRSuxXMUJak

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