Élections provinciales: Le Parti québécois prône la gratuité scolaire

Par Lisianne Tremblay 12:35 PM - 12 septembre 2018
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Nathalie Leclerc, candidate du PQ, croit que l'argent ne devrait pas freiner les aspirations des jeunes quant à leurs études.

À l’instar de Québec solidaire, le Parti québécois ajoute la gratuité scolaire à ses engagements en éducation. La candidate pour la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Nathalie Leclerc, croit que l’argent ne devrait pas être un frein lorsqu’un jeune souhaite s’inscrire aux études supérieures.
« Je ne veux plus entendre des jeunes ou des parents dire qu’une formation universitaire coûte trop chère » précise Nathalie Leclerc dans un communiqué. Dans un premier mandat du Parti québécois, un plan sera adopté pour offrir graduellement la gratuité scolaire à tous. Des mesures seront mises en place au préscolaire, au primaire et au secondaire pour atténuer les coûts exigés aux parents, à la rentrée scolaire. Plus précisément, une allocation sera offerte lors de l’achat du matériel scolaire de base requis par l’école. Au niveau universitaire, le Parti québécois prévoit bonifier le programme d’aide financière aux études.
Aussi, Nathalie Leclerc propose l’adoption d’un projet de loi qui prévoit aucune diminution du budget de l’éducation peu importe la conjoncture économique.
« Les restrictions budgétaires du gouvernement Couillard ont causé des torts irrécupérables à la jeune génération » souligne Mme Leclerc. Elle cite en exemple la Commission scolaire de Charlevoix qui a un déficit accumulé très significatif depuis près de 8 ans. Des observateurs ont souligné la pertinence de réajuster, dans les plus brefs délais, les règles de financement. À titre de députée, elle en fait une de ses priorités.
L’augmentation de l’offre en formation professionnelle est aussi très important pour la candidate du Parti québécois. Elle a constaté que peu d’options sont proposés aux jeunes de Charlevoix. Tant au secondaire qu’au centre d’études collégiales, elle considère qu’il faut mettre en place d’autres formations pour satisfaire les aspirations des jeunes et celles du marché du travail.