Deux nouveaux médecins plutôt que trois pour l'hôpital de La Malbaie

Par Jean-Sébastien Tremblay 7:10 PM - 6 septembre 2018
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L'hôpital de La Malbaie.

Les réjouissances ont été de courte durée à l’hôpital de La Malbaie. Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) est revenu sur l’annonce effectuée plus tôt cette année quant au nombre de nouveaux médecins facturants octroyés à l’établissement de l’est. Plutôt que les quatre originalement annoncés, il appert que seulement deux pourront y pratiquer en 2019. Cette annonce est reçue comme un coup de masse par le personnel, qui est déjà à bout de souffle.
Pierre Carrier, médecin, et Jacques Tremblay, ancien directeur général et conseiller municipal, ainsi que des sources internes, dénoncent vivement la situation. Ils qualifient la situation de «catastrophique». Cette situation oblige la fermeture de 16 lits sur  32, soit 50% de ceux disponibles à l’hospitalisation.  Ainsi, des patients sont maintenus pour de longues périodes sur une civière à l’urgence ou transférés au Centre hospitalier de Baie Saint-Paul lorsque qu’il y a des lits de disponibles.
Actuellement  au moins 75% des quarts de travail à l’urgence et à l’hospitalisation sont comblés à même la banque de médecins dépanneurs du ministère.
Le CIUSSS donne un son de cloche différent
François Aumond, directeur des services professionnels au CIUSSS de la Capitale-Nationale, décrit une situation différente. « Oui, il manque des médecins à l’hôpital de La Malbaie, comme un peu partout à travers le Québec. Présentement, la situation n’est ni mieux, ni pire qu’habituellement », déclare-t-il. Celui-ci soutien qu’il n’y a eu qu’un seul patient de transféré, et que tous les lits sont disponibles pour les malades à l’hospitalisation.
« La bonne nouvelle, c’est qu’il y a deux nouveaux facturants d’attribués à La Malbaie pour 2019 », affirme-t-il.
De plus, parmi les 25 qui sont alloués à la région de la Capitale nationale, le lieu de travail de huit pourront être déterminés par le CIUSSS, selon les besoins spécifiques. « La région [de Charlevoix-Est] est l’un secteur où il y a le plus de médecins de famille. Les soins de premières lignes y sont assurés », conclut-il à ce sujet.