Élections provinciales: L’éducation s’invite dans la campagne électorale
L'éducation et la réussite éducative des élèves est une priorité pour les candidates des trois principaux partis, (PLQ, PQ et la CAQ).
La sortie du président de la Commission scolaire de Charlevoix, Pierre Girard, a servi de prémisse afin de parler d’éducation avec les candidates des trois principaux partis, la député sortante Caroline Simard (PLQ), Émilie Foster de la CAQ et Nathalie Leclerc du Parti québécois alors que la campagne électorale a été lancée la semaine dernière.
Caroline Simard considère que l’éducation et la réussite éducation des élèves est une priorité de première heure, mais qu’une réforme systémique se fera dans un horizon de deux à trois ans. « Plusieurs efforts ont été investis pour répondre aux besoins de la Commission scolaire de Charlevoix, a souligné la candidate qui considère être la mieux placée pour répondre à leurs besoins puisqu’elle a fréquenté les écoles de Charlevoix. J’ai fait des pressions afin d’éviter la fusion et que la Commission scolaire demeure autonome. Nous avons octroyé 550 000 $ de plus à la Commission scolaire pour l’organisation des services afin de répondre à sa demande. Il y a un pas de fait, mais le financement devrait être réglé par la réforme systémique qui suivra la réforme qui a permis d’abaisser les taxes scolaires.
Caroline Simard considère aussi des avancées dans l’offre de formation professionnelle. « Nous avons permis l’implantation de petites cohortes en plus d’ajouter des bourses et de la formation à temps partiel. C’est un dossier qui chemine et je crois qu’il est important de considérer les réalités régionales et de prendre en considération les besoins des employeurs, qui sont en manque de main-d’œuvre.
Plus d’autonomie aux écoles
Pour aider au financement des commissions scolaires, la candidate de la CAQ, Émilie Foster, souhaite redonner de l’autonomie aux écoles. « Nous ne voulons plus couper dans le domaine de l’éducation. Nous prévoyons plutôt de protéger le budget prévu en éducation. Avec les libéraux, le budget a diminué de 3 %, a-t-elle déploré. Nous prévoyons répartir le financement différemment. Nous sommes sensibles à l’éducation en région et à la protection des plus petites écoles comme celle de Saint-Irénée.
La Coalition Avenir Québec proposerait davantage de souplesse. « J’ai eu une rencontre avec le président de la Commission scolaire, Pierre Girard, et c’était très constructif. Je crois qu’il faut donner davantage de souplesse pour la formation professionnelle. Je souhaite porter ce dossier. Ce n’est pas normal que la Commission scolaire de Charlevoix soit la seule de la région de la Capitale-nationale qui n’a pas de carte unique. Cette dernière permettrait à la région d’attirer des jeunes puisque Charlevoix serait le seul endroit pour suivre cette formation ». Aussi, la CAQ a annoncé il y a deux mois qu’elle était ouverte et qu’il fallait s’adapter aux besoins des entreprises par exemple avec la carte ouverte.
Quant à Nathalie Leclerc, elle a aussi rencontré le président et la directrice de la Commission scolaire de Charlevoix, Martine Vallée. « J’ai senti qu’ils avaient des idées, mais ils ne se sentaient pas écouté par le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx. C’est important de prendre en considération ce que les gens dans le milieu demandent et non que ce soient les hauts-fonctionnaires qui décident. Je crois que ce serait important que la Commission scolaire puisse offrir une formation en exclusivité ici (carte unique) afin d’attirer les jeunes, qui pourraient décider de s’établir ici. Comme Martine Vallée me disait, je crois qu’il faut leur donner les outils pour développer notre territoire. C’est important de faire des efforts pour notre monde. Partout les régions fourmillent d’idées, a constaté la candidate.
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