Par Gilles Fiset
Les organisateurs de cette neuvième édition du Rodéo de Charlevoix qui s’est déroulé du 22 au 24 juin à Saint-Aimé-des-Lacs sont comblés : une température magnifique jumelée à une grande affluence, tant du côté des spectateurs que des compétiteurs.
L’objectif de 20 000 spectateurs en trois jours a été largement dépassé, selon le président du Rodéo, Sébastien Harvey. « On a même dû refuser du monde et ça, c’est vraiment la première fois que ça nous arrive », confie-t-il en ajoutant que la température a beaucoup aidé au succès de l’événement. « On ne peut pas demander mieux! Ça nous donne un bel élan pour le dixième anniversaire du rodéo l’an prochain », dit-il en avouant que son équipe a eu quelques frissons cependant en regardant la pluie annoncée dimanche. Une prédiction météorologique qui ne s’est finalement pas réalisée.
Beaucoup plus de compétiteurs
Le rodéo n’attire pas seulement plus de spectateurs, mais aussi plus de compétiteurs, et cette année tout particulièrement. De 300 l’an dernier, selon Sébastien Harvey, le nombre de compétiteurs serait passé à environ 400 cette année. « On a du monde de partout, de l’Oklahoma, de l’Alabama et même plusieurs du Brésil », précise le président du Rodéo de Charlevoix. Celui-ci attribue cette affluence à la réputation grandissante de l’événement dans le milieu du rodéo.
En route pour la dixième édition
Le président du Rodéo de Charlevoix prévoit souligner ce dixième anniversaire de façon particulière, sans toutefois révéler ce que son équipe a en tête. Une chose semble certaine toutefois. Devant l’affluence toujours plus grande du nombre de visiteurs, il faudra penser à agrandir ou mieux organiser l’espace dédié à ce festival western. « Je le dis depuis plusieurs années, mais on s’en est rendu compte encore plus à cette 9e édition. L’emplacement va être un problème et il va falloir bouger, car il faut avoir du plaisir à venir sur le site », affirme M. Harvey.
Le « bullfighting extrême » reviendra
La grande nouveauté de cette neuvième édition du Rodéo a sans nul doute été l’épreuve de « bullfighting extrême ». « C’est un sport en devenir même s’il est très nouveau au Québec. Je suis content de l’avoir produit à ce neuvième rodéo et je pense que l’on va lui donner plus de place à l’avenir. Mais il ne faut pas qu’il y ait des blessures », affirme Sébastien Harvey, impressionné par ce qu’il a vu. « J’ai trouvé ça dur, spectaculaire et intense. Ce sont vraiment des taureaux très féroces qu’ils prennent pour opposer aux cowboys », confie-t-il.
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