Andrew Scheer se joint aux cowboys et aux cowgirls

Par Jean-Sébastien Tremblay 6:40 PM - 27 juin 2018
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Le chef conservateur Andrew Scheer était de passage au Rodéo de Charlevoix samedi le 23 juin dernier. Il a vanté la qualité de l’événement aimélacois, tout en livrant sa vision de la place du Québec au sein de la confédération avec cette journée de Fête nationale.
« Ma collègue Sylvie Boucher m’avait dit que le rodéo était le meilleur endroit pour faire l’expérience de la région. Je suis tellement heureux d’être ici. Mon expérience est parfaite ! », déclare M. Scheer. Celui-ci a particulièrement apprécié l’ambiance familiale, ainsi que la qualité des spectacles présentés. D’ailleurs, il n’écarte pas la possibilité d’y emmener ses enfants l’an prochain.
Le chef conservateur a apprécié l’accueil charlevoisien. Il croit que plusieurs actions faites par le gouvernement Trudeau ne passent pas dans la population, tels que la légalisation de la marijuana, les déficits et la hausse d’impôt. Il se dit d’accord avec la proposition de Philippe Couillard, qui suggère l’instauration d’un rapport d’impôt unique géré par la province. Questionné à savoir s’il comptait talonner Justin Trudeau quant au coût du G7, il a rétorqué : « Chaque fois que le gouvernement fédéral prend la décision d’accueillir un événement d’envergure international tel que le Sommet du G7, il est essentiel qu’il prenne la responsabilité pour les coûts supplémentaires ». Du même souffle, il est déçu que la crise de l’immigration illégale n’ait pas été abordée lors de la réunion internationale. En cette veille de fête nationale, Andrew Scheer a insisté sur le fait que, selon lui, son parti est celui qui respecte le plus les champs de compétences des provinces et leurs autonomies. « Nous reconnaissons que les Québécois forment une nation. C’est le gouvernement conservateur qui a reconnu ce fait. Nous comptons donner plus de pouvoir au Québec en ce qui a trait à la culture et l’immigration. Nous trouvons des idées concrètes qui donnent plus de pouvoirs aux Québécois et Québécoises », conclut-il

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