Ces touristes, qui sont-ils?

Par Jean-Sébastien Tremblay 2:08 PM - 2 janvier 2018
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Selon le rapport annuel 2016 de Tourisme Charlevoix, 71 628 unités d’hébergements ont été occupées pour les mois de décembre, janvier, février et mars, pour un taux d’occupation moyen de 37,35 %. Jacques Lévesque, directeur général de l’organisation, dresse le portrait de ces touristes qui choisissent Charlevoix l’hiver.
« En hiver, Charlevoix est une destination de produits, alors que l’été, la région est une destination d’agrément », énonce d’entrée de jeu M. Lévesque. En ce sens, les visiteurs hivernaux arrivent dans la région avec un but spécifique.
Le directeur général avance : « Les principaux produits sont le ski alpin et la motoneige. À cela se greffent le ski de fond, la luge et la raquette ». De plus, ce dernier ajoute que le pampering, activité orientée vers la détente et les soins personnels, gagne en popularité.
Le profil socioéconomique des touristes est varié. Par contre, M. Lévesque souligne que la majorité d’entre eux sont des couples sans enfants, qui disposent d’un revenu familial supérieur à 100 000 $ par année. Ils sont friands du grand air, ou plutôt casaniers, dans le cas des amateurs de pampering. Par contre, il énonce : « De plus en plus de produits s’adressent aux familles ».
Également, ceux et celles qui visitent la région durant la saison froide proviennent majoritairement de la belle province, soit de la région de Montréal, de la Montérégie, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord. « Depuis la baisse du dollar canadien, les Québécois sont moins portés à aller aux États-Unis », explique le directeur général de Tourisme Charlevoix. Il ajoute que la motoneige attire également des visites de la Nouvelle-Angleterre.
Rareté de la main-d’œuvre
Encore cet hiver, les entreprises récréotouristiques feront face à un problème de rareté de main-d’œuvre. « Il s’agit d’un défi auquel il faut faire face », énonce Jacques Lévesque. À cette fin, plusieurs intervenants développent des outils. « L’arrivée de main-d’œuvre étrangère et les jeunes retraités font partie de la solution », conclut-il.

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