Présence de cyanobactéries au lac Nairne

Par Eric Maltais 1:55 PM - 31 août 2017
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(Photo Internet)

 
Par voie de communiqué, la municipalité de Saint-Aimé-des-Lacs avise les usagers du lac Nairne de la présence d’écume et d’une fleur d’eau dans ce plan d’eau composées de cyanobactéries, soit des algues bleues – vertes.
Par mesure de prévention, selon les membres du conseil,  il faut éviter tout contact avec les fleurs d’eau et les formations d’écume et une attention particulière doit être accordée aux enfants. Il ne faut pas utiliser l’eau du lac pour boire, ni pour laver, préparer ou cuire des aliments car même bouillir l’eau n’éliminera pas les toxines.
Aussi, il faut empêcher les animaux domestiques consommer l’eau ou se baigner dans le lac Nairne jusqu’à avis contraire.
Association de protection
Sur le site internet de l’Association pour la protection de l’environnement du lac Nairne (APELN),  il est indiqué que les toxines libérées par les cyanobactéries soulèvent diverses interrogations chez le public d’autant plus que les régies régionales de la Santé et des Services sociaux, par souci de protection de la santé publique, sont promptes à émettre des avis et des recommandations visant à interdire toute utilisation de l’eau.
Si on ne peut nier les effets sur la santé des toxines, selon l’Association, il faut quand même mettre en perspective ces problématiques. En effet, une personne de 70 kg devrait consommer au moins 1,5 litre d’eau contaminée (à la micro cystine) à un taux de 1,5 µg/l avant d’être à risque.
Aussi, des sondages effectués par l’association auprès des résidents et villégiateurs révèlent que l’alimentation en eau potable (boire et l’eau de cuisson) provenant directement du lac ou de ses tributaires est à peu près inexistante au lac Nairne.
Enfin, les floraisons d’eau au lac Nairne se produisent à compter de mois de septembre. Elles n’affectent donc pour ainsi dire jamais les usagers du lac puisque la saison de villégiature est à peu près terminée et la pratique des activités nautiques ne s’étend pas au-delà de la première quinzaine de septembre. Si les risques à la santé sont minimes, la prudence est tout de même de rigueur.
Les résidents vivent avec cette problématique depuis des décennies déjà.

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