G7: n’ayez crainte, le gouvernement s’occupe de tout

Par Gilles Fiset 10:45 AM - 1 juillet 2017
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le sous-ministre adjoint du bureau de gestion des sommets, Peter McGovern.

Contrairement à ce qui s’est passé ailleurs, le gouvernement canadien compte bien prendre toute l’organisation du sommet sur ses épaules pour s’assurer du bon déroulement des préparatifs afin de recevoir correctement les quelque… 10 000 invités.
Par Gilles Fiset
Afin d’éviter les maux de tête que peut occasionner l’organisation d’un événement aussi titanesque qu’un sommet du G7, le gouvernement compte bien tout prendre en charge, de l’hébergement au transport en passant par les communications. « La façon dont on organise le sommet est différente des autres pays. Par exemple, les Italiens viennent juste de faire un sommet (Taormina en Sicile, N.D.L.R.) et ils utilisent des entrepreneurs pour l’organisation des événements. Tout tombe en place à 11 h 59. Ça a l’air d’être fantastique, mais on a que des problèmes et ce n’est pas notre façon de faire », affirme le sous-ministre adjoint du bureau de gestion des sommets, Peter McGovern. Ce dernier a une forte expérience en la matière puisqu’il a déjà organisé les sommets du G8 et du G20 en 2010 à Huntsville et Toronto.
Déjà à l’œuvre
Même si aucune date n’a encore été avancée, l’équipe technique est déjà à pied d’œuvre et ses experts font le tour de la région pour dresser une liste de travaux à effectuer en fonction des besoins du sommet. Après cette étape de planification qui devrait durer plusieurs semaines, les experts du gouvernement « vont recommander des actions et, suite à cela, il y aura possibilité d’investissements dans la région », explique M. McGovern.
Si des travaux sont nécessaires, ils seront effectués en étroite collaboration avec la municipalité afin de les réaliser en complémentarité avec ce qui était déjà prévu au calendrier de la ville.
Beaucoup de monde à loger
Beaucoup de monde à loger
Les organisateurs du G7 de La Malbaie s’attendent à recevoir pas moins de 3300 délégués, dont près de 1000 pour les États-Unis seulement et 600 pour le Japon. Ils seront logés un peu partout dans la région et même dans la ville de Québec, car la région ne peut compter que sur un peu plus de 2400 chambres au maximum.
À ce nombre viendront s’ajouter quelque 2500 journalistes et une véritable armée de policiers. Au G8 de Huntsville en 2010, plus de 3000 agents avaient été envoyés sur les lieux pour assurer la sécurité, selon un article de Radio-Canada.

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