La députée maintient la pression dans le dossier du bois

Par Lisianne Tremblay 9:52 AM - 8 juin 2017
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La scierie de Saint-Hilarion.

La députée de Charlevoix Côte-de-Beaupré, Caroline Simard, poursuit les rencontres avec le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, afin de minimiser le plus possible les impacts de la fermeture d’une durée indéterminée de la scierie de Saint-Hilarion.
La députée Caroline Simard considère toujours ce dossier comme prioritaire et elle maintient la pression pour que la fermeture de la scierie soit la plus courte possible. Mme Simard est bien au fait de la demande du Groupement des propriétaires des boisés privés de Charlevoix et a déjà rencontré l’ingénieur forestier Guillaume Paré en mai (voir autre texte). « Notre but est d’assurer la pérennité des emplois dans Charlevoix, non seulement ceux des travailleurs de la scierie de Saint-Hilarion, mais aussi les emplois indirects dont ceux du Groupement des propriétaires des boisés privés. Nous avons fait des efforts avec eux, mais c’est le ministre qui prendra la décision concernant le volume de bois de 47 050 mètres cubes. J’ai aussi rencontré les transporteurs de bois et ils ont aussi des craintes. »
D’autres possibilités ont d’ailleurs été envisagées par la députée Caroline Simard. « Nous voulons que ce soit les travailleurs de Charlevoix qui coupent et qui transportent le bois. Nous avons eu des discussions à ce sujet avec le ministre. Nous souhaitons aussi tisser des liens avec le Séminaire de Québec. Produits Forestiers Résolu ne peut toutefois refuser 50 % de son volume de bois d’un côté et demander que sa garantie d’approvisionnement soit augmentée de l’autre. Il faut être cohérent. Comme autre solution, nous avons proposé de réévaluer le périmètre pour le caribou forestier afin de récolter une plus grande quantité de bois. »
La députée Caroline Simard a confirmé qu’elle avait eu des rencontres avec la préfet Claudette Simard et le maire de Saint-Hilarion, Rénald Marier, concernant le dossier du bois et la fermeture de la scierie. Toutefois, elle n’a pas reçu de demande pour rencontrer le préfet Sylvain Tremblay pour parler du volume de bois.
 

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