L’atome C… trop fort? Les ligues s’expliquent

Par Gilles Fiset 9:28 AM - 4 février 2017
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La ligue QBC oblige l’équipe atome C de Charlevoix à faire les séries éliminatoires dans classe plus élevée, soit l’atome B. L’équipe charlevoisienne étant jugée trop forte par rapport aux autres formations de sa classe régulière. « La décision qui a été prise par les gouverneurs de la ligue, c’est de terminer la saison régulière dans l’atome C, mais ils vont jouer le tournoi de fin de saison dans l’atome B pour donner une chance à tous de gagner le tournoi. Le règlement étant d’assurer une saine compétition et une chance de gagner égale pour tous dans une catégorie donnée », explique le président de la QBC, Benoît Michaud.
Cependant, nos jeunes hockeyeurs vont représenter cette même ligue dans la catégorie dans laquelle ils excellent, le C, au championnat régional, la coupe Ledor.
Pour expliquer les problèmes vécus par notre équipe de jeunes hockeyeurs, il faut remonter au tout début de la saison. « Il y a des rumeurs comme quoi, l’atome C de Charlevoix serait une équipe sous classée, ce n’est vraiment pas le cas. Au début de saison Charlevoix ne devait pas avoir d’équipe double lettre dans l’atome, seulement une équipe A, une de B et une de C. Mais ils ont décidé de mettre sur pied une équipe BB. Pour cela, ils ont pris le A et ils l’ont envoyé dans le BB. Cependant, comme les équipes double lettre demandent un peu plus de joueurs, ils ont dû en prendre en plus dans le bassin qu’ils avaient et, donc, il en restait moins pour former le B et le C. Tellement qu’à la fin, pour rassembler assez de jeunes pour avoir une équipe de niveau C, ils ont dû faire le surclassement de deux joueurs de niveau atome A. La problématique vient en partie de là. Ces joueurs surclassés étaient probablement trop forts pour l’atome C », explique Gilles Blais, Registraire régional pour Hockey Québec-Chaudière-Appalaches. Ce dernier, même s’il ne nier les bons résultats des Rorquals PointCo, l’équipe atome C de Charlevoix, n’en demeure pas moins septique quant à sa supposée supériorité par rapport aux autres équipes. « Quand on regarde le classement général, avant la fin de semaine passée, Charlevoix a 44 points, la deuxième équipe 41 et les deux autres qui suivent ont 40 points chacune si ma mémoire est bonne. Il y a donc un bon équilibre au niveau du peloton de tête », affirme M. Blais en ajoutant qu’il est vrai que Charlevoix se démarque par son différentiel de buts.
Cependant, selon le président de l’interligue QBC, il ne faut pas seulement tenir compte des statistiques, mais aussi regarder les feuilles de match. « Il y a beaucoup de matchs qui se sont soldés par des écarts de dix buts ou presque depuis le début de la saison, mais ce qu’il faut surtout savoir, c’est que sur les feuilles de match, les écarts étaient plus grands que ça. Le pointage cesse d’être calculé lorsqu’il y a un écart de dix buts dans l’atome, mais le match continue quand même », explique-t-il.
La situation de l’équipe charlevoisienne atome C ne serait pas unique selon M. Michaud. « Ce genre de situation est exceptionnelle, mais ça arrive. L’an dernier, une équipe trop faible qui perdait par des pointages de 10-0 à presque tous ses matchs a été descendue de l’atome b à l’atome c », donne-t-il comme exemple.