8e édition des Semaines de l’économie sociale: L’économie sociale, une force résiliente

Afin de souligner la 8e édition des Semaines de l’économie sociale, le Service de développement local et entrepreneurial (SDLE), de la MRC de Charlevoix et Mission développement Charlevoix, de la MRC de Charlevoix-Est, ont mis en commun leurs efforts afin de proposer une activité commune de réseautage et d’échanges. Des représentants d’Investissement Québec, du Pôle des entreprises d’économie sociale de la Capitale-Nationale ou du Ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec étaient notamment du rendez-vous.
Par Émélie Bernier
François Morissette, d’Investissement Québec, était au nombre des invités. Il ne peut que constater que l’économie sociale, dite aussi collective, est un moteur économique essentiel à l’échelle nationale. «C’est un pan important, c’est la 3e patte de l’économie avec les gouvernements et l’économie libérale. Ça permet de stabiliser les deux pattes, quand une va moins bien, l’autre est là. Les coops sont très résilientes (…) Le but premier d’une coop ou d’une OBNL n’est pas nécessairement de faire de l’argent, mais d’offrir le service à ses membres, de répondre à un besoin. Ce besoin étant toujours là, les gens vont être plus tenaces et accompagner la coop à travers les crises», explique M. Morissette.
Les invités du panel, Bruno Savard, directeur de la Coop St-Fidèle, Garry Lavoie, copropriétaire de la Coopérative funéraire des Deux-Rives et Pierre Tremblay de l’Agence pour vivre chez soi, ont présenté leurs entreprises respectives et fait part des défis à relever dans chacune d’entre elles.
Pierre Tremblay, de l’Agence pour Vivre chez soi, a agi à titre de paneliste en compagnie de Bruno Savard, directeur de la Coop St-Fidèle, Garry Lavoie, copropriétaire de la Coopérative funéraire des Deux-Rives. Établie depuis 1999, l’Agence pour vivre chez soi a fait la preuve de sa pertinence et permet de maintenir à domicile plus de 400 personnes. « Ces clients-là ont une qualité de vie supérieure que s’ils étaient placés », croit M. Tremblay qui croit cependant que des alliances devront être mises sur pied afin d’assurer un futur florissant aux entreprises comme celle qu’il dirige. «L’État doit soutenir l’économie sociale dans les volets qui touchent les plus démunis de la société, nos aînés, nos jeunes. Malheureusement, le gouvernement qui a récemment fusionné les CSSS en CIUSSS, s’en vient avec appels d’offres au niveau du maintien à domicile. Ça va poser un problème et pour être compétitif, il va falloir se regrouper », croit fermement M. Tremblay, qui déplore cette tangente.
83 entreprises d’économie sociale sont actives sur le territoire de Charlevoix. Elles ont une moyenne d’âge de 23 ans et emploient 675 personnes. Le chiffre d’affaires total de cette branche économique dépasse les 22 millions annuellement. Autant dire que c’est une force sur laquelle on peut compter!
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